Sixième, Ocon ne "pouvait pas faire grand-chose de plus"
Auteur d'un bon départ qui lui a permis de se placer à la seconde place dans les premiers tours, Esteban Ocon n'a pas pu résister au retour des monoplaces plus rapides mais est parvenu à garder derrière lui des Williams véloces.
Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10
Andrew Hone / Motorsport Images
Alors que Lewis Hamilton se devait de contrer la possible attaque de Lance Stroll, le Français en a profité pour s'infiltrer à l'extérieur et faire la nique au Canadien. Une manoeuvre qui lui a offert une deuxième place très provisoire, Valtteri Bottas et les Ferrari finissant par trouver la faille, Sebastian Vettel bien plus rapidement que Kimi Räikkönen, avant qu'un Daniel Ricciardo sur une stratégie décalée ne ressorte des stands avant lui.
"On ne pouvait pas faire grand-chose de plus aujourd’hui", a-t-il déclaré pour Canal+ après l'épreuve. "Sixième, c’est quand même de gros points pour l’équipe. On a gardé les Ferrari longtemps derrière en étant troisième, jusqu’au moment où ils sont passés. Les Red Bull étaient plus rapides que nous. Dans les stands Ricciardo m’a doublé."
De façon plus étonnante, les Williams, emmenées par Stroll, étaient également très rapides et suivaient sans mal la VJM10. "Même les Williams étaient plus rapides que nous mais j’ai réussi à les garder derrière. Je pense que sixième c’est quand même un bon résultat en voyant la vitesse que l’on avait."
Revenant plus précisément sur son duel avec le #18, il sourit : "Avec Lance, on a fait des courses de kart ensemble, on fait la guerre mais en dehors on s’entend super bien."
Même si Monza était une opportunité en or pour le package Force India d'inscrire de gros points et éventuellement mieux, Ocon ne baisse pas les bras : "C’est pas fini la saison ! À la régulière normalement une Force India ne peut pas être troisième en qualifs, et puis on ne peut pas tricher, mais on était troisième. À voir pour le reste de la saison : je veux mon podium, je ne l’ai pas encore eu."
Enfin, revenant sur son attitude vis-à-vis des Flèches d'Argent, il ne cache pas que son appartenance à la famille de l'Étoile est un frein à toute résistance. "Je suis pilote Mercedes, je ne pouvais pas les bloquer."
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