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Ojjeh : McLaren n'a "jamais été si peu compétitif en F1"

Les difficultés de McLaren continuent en Formule 1, avec un week-end très compliqué en Azerbaïdjan.

Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Fernando Alonso, McLaren MCL32
Zak Brown, Directeur Exécutif de McLaren avec Mansour Ojjeh, actionnaire de McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren
Mansour Ojjeh, TAG, Zak Brown, directeur exécutif de McLaren, Stoffel Vandoorne, McLaren et Eric Boullier, directeur de la compétition de McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, parle à Mansour Ojjeh et Fernando Alonso, McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, dans des directions opposées
L'avant de la voiture de Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

L'unité de puissance Honda pose en effet bien des problèmes à la légendaire écurie britannique, qui occupe actuellement la dernière place au championnat du monde sans le moindre point au compteur. Ce n'est certainement pas du goût de Mansour Ojjeh, actionnaire de l'équipe.

"C'est vraiment sans précédent pour nous", déplore Ojjeh pour Motorsport.com. "Nous n'avons jamais été si peu compétitifs en F1. Certes, nous avons connu une année horrible avec Peugeot, mais cette fois, Honda a complètement sous-estimé la tâche."

On se rappelle en effet ce partenariat de courte durée entre McLaren et Peugeot pour la saison 1994 de Formule 1, que beaucoup évoquent comme un raté de l'Histoire du team... qui s'était quand même classé quatrième du championnat constructeurs, avec huit podiums pour les pilotes Mika Häkkinen et Martin Brundle.

McLaren est actuellement dans la plus longue période sans victoire de son Histoire, puisque la période qui nous sépare du succès de Jenson Button au Grand Prix du Brésil 2012 est désormais plus longue que celle entre le Grand Prix du Japon 1977, gagné par James Hunt, et le Grand Prix de Grande-Bretagne 1981, remporté par John Watson. Dans ces circonstances, il n'est pas facile de raviver le moral des troupes.

"Nous travaillons aussi dur que possible, mais ce qui est difficile à faire dans cette compagnie, c'est de conserver nos fantastiques employés et de les garder motivés", confirme Ojjeh. "Quand on gagne, c'est bien plus facile, comme en 1988 quand nous avons remporté 15 courses sur 16. C'est dur de garder les gens motivés quand on gagne régulièrement, et les garder motivés quand on est mauvais, c'est vraiment dur. C'est une question de management, et heureusement, la plupart des gens qui travaillent pour nous sont fiers de travailler pour McLaren."

L'impact sur le département automobile

L'actionnaire franco-saoudien s'inquiète par ailleurs de l'impact des mauvaises performances de l'écurie sur tout le groupe McLaren.

"Nous sommes le seul concurrent que l'on peut comparer à Ferrari, dans la mesure où nous avons des voitures de route et une Formule 1", souligne Ojjeh. "Mais cela signifie que nous avons besoin de réussir en Formule 1 pour maintenir notre réputation. Nous ne pouvons pas être mauvais pour une chose et exceller dans l'autre. La compagnie automobile est en très grande forme. Malheureusement, nous avons actuellement un problème de moteur de F1 qu'il faut résoudre. Tout le reste est génial : des pilotes géniaux, une équipe géniale."

Propos recueillis par Anthony Rowlinson

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