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Où en est l’Inde dans le monde des sports mécaniques ? (1/2)

Depuis 2005, un nouveau pays émergent s’implique de plus en plus dans le monde des sports mécaniques

Depuis 2005, un nouveau pays émergent s’implique de plus en plus dans le monde des sports mécaniques. Grand Prix, pilotes, équipes : l’Inde, petit à petit, développe ses projets autour du sport automobile.

Le Grand Prix

Il faut remonter à 1997 pour voir l’intérêt de l’Inde pour le sport automobile. A cette époque, l’idée d’une course en Inde surgi ; l’idée initiale étant que celle-ci se déroule à Calcutta. Ce projet ne connaîtra cependant pas de suite. En décembre 2003, un précontrat de sept ans est signé pour accueillir un Grand Prix sur un circuit près de l’aéroport de Hyderabad, non loin du village de Gopanapally, situé dans le sud de l’Inde. Mais Mumbai fait alors concurrence à ce projet et au milieu de l’année 2004, les deux projets sont abandonnés…

En 2007 renaît le projet d’un Grand Prix d’Inde, Bernie Ecclestone ne cachant pas son intérêt pour ce marché pouvant toucher des centaines de millions de nouveaux téléspectateurs. De nombreux promoteurs s’opposent pour ce projet : Bangalore, Gurgaon, New Delhi avec des propositions de pistes permanentes, et un projet de course de rue - soutenu par Vijay Mallya et Lucknow. Contrairement à d’autres pays, ce n’est pas la Federation of Motorsport Club of India - non reconnue par l’État comme une fédération sportive nationale - qui prend la décision, mais l’Indian Olympic Association.

Le projet choisi en juin est finalement celui du Gurgaon, au sud-ouest de New Delhi. Mais en septembre, le lieu du circuit est changé et transféré au sud-est de New Delhi, à Greater Noida ! Le premier Grand Prix était initialement prévu pour 2010, avant d’être retardé d’une année sur décision de Bernie Ecclestone.

En 2011, le premier Grand Prix d’Inde se déroule pour la première fois sur le Circuit International de Buddh. L’évènement est salué par les pilotes et les équipes. Le circuit accueille trois éditions sur les cinq prévues dans son contrat, toutes remportées par Sebastian Vettel sur Red Bull, avant de très vite disparaître du calendrier…

Trois petits tours et puis s'en vont

Le gouvernement d’Uttar Pradesh, où est situé le circuit, ne reconnaît pas la F1 comme un sport, mais comme un divertissement. De ce fait, ce dernier demande le paiement de diverses taxes ainsi que des frais de douanes. Le gouvernement refuse par ailleurs d’apporter le moindre soutien financier à l’organisateur et propriétaire du circuit, Jaypee Group, pour l’organisation d’une course de F1. La redevance payée par l’organisateur à la FOM s’élève alors à 40 millions de dollars, à laquelle s’ajoute une contribution pour le Fonds National du Développement du Sport d’environ 2 millions de dollars.

Bernie Ecclestone a déclaré que la course indienne pourrait revenir au calendrier en 2016, si les autorités règlent "la situation fiscale à l’intérieur du pays ainsi que les finances de manière générale", bien que le gouvernement ait déjà décidé d’assouplir sa loi sur les taxes douanières.

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