Lowe ne veut pas penser au handicap de Kubica
Paddy Lowe, directeur technique de l'écurie Williams, est persuadé que le handicap de Robert Kubica au niveau du bras droit ne représentera pas un souci.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Robert Kubica avait subi une grave blessure au bras droit dans un terrible accident de rallye survenu en février 2011. Ce crash avait mis un terme à sa carrière en Formule 1, le Polonais ayant survécu mais perdu une partie de la mobilité de ce membre.
Au fil des années, Kubica a surmonté les obstacles pour revenir d'abord en sport auto, puis plus précisément en Formule 1. Testeur chez Renault l'an dernier, pilote de réserve Williams cette saison, le vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 sera titulaire au sein de la structure de Grove en 2019, malgré ce handicap qui le contraint à adapter sa manière de piloter.
"C'est clairement quelque chose que nous avons dû prendre en compte dans notre décision, parce qu'on ne peut pas faire comme si ce n'était pas un problème – ou un problème potentiel", admet Paddy Lowe, qui se veut rassurant : "Nous avons désormais pris notre décision et sommes convaincus que Robert est un pilote de pointe et qu'il est prêt pour son retour en Formule 1."
"Je n'y pense même plus, ce n'est simplement pas un facteur. Robert est notre pilote, il est compétent à 100%, il est motivé à 100%, nous sommes motivés à 100%, et voilà. Peut-être que d'autres gens de l'extérieur vont soulever ce sujet, mais nous n'y pensons même pas."
Pourquoi Kubica n'a pas eu le volant en 2018
Une question se pose toutefois : pourquoi avoir titularisé Kubica pour 2019 après lui avoir préféré Sergey Sirotkin un an plus tôt ? En novembre 2017, les deux hommes avaient testé la FW40 à Abu Dhabi, et Williams avait finalement jeté son dévolu sur le Russe.
"Ce n'est jamais si facile de choisir des pilotes d'un point de vue technique", souligne Lowe. "En réalité, par le passé, c'est très souvent qu'ils n'étaient pas choisis d'un point de vue technique, les directeurs d'équipe agitaient le doigt et décidaient qu'ils aimaient la tête d'untel, donc ils leur donnaient le job, c'était plus ou moins ça. Nous avons donc effectué ce processus très minutieux l'an dernier, et avons ainsi choisi Sergey. J'estime que c'était le bon choix."
"Mais dans ce processus, Robert... je ne pense pas qu'il ait été capable de se montrer sous son meilleur jour. Et je pense que ça l'a déçu toute l'année, mais 12 mois plus tard, nous avons pu apprendre à mieux le connaître et voir dans quelle mesure il peut contribuer et être performant. Cela nous a aussi menés à la décision que nous avons prise."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires