Alonso méritait d'être pénalisé, selon Palmer
Jolyon Palmer n'a pas apprécié la manœuvre de Fernando Alonso face à lui lors du Grand Prix de Belgique, quelques instants avant que l'Espagnol n'abandonne finalement suite à un problème moteur.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Les deux pilotes se sont retrouvés cote-à-cote, Fernando Alonso prenant la trajectoire intérieure et Jolyon Palmer l'extérieur, mais le pilote Renault a finalement dû quitter les limites de la piste sous la pression de la McLaren. Une manœuvre qui a non seulement permis au double Champion du monde de passer, mais également à Carlos Sainz. Renault a immédiatement prévenu la direction de course, mais aucune sanction n'a été prise à l'encontre d'Alonso. Selon Palmer, la situation était pourtant identique à celle ayant opposé son coéquipier Nico Hülkenberg à Kevin Magnussen en Hongrie.
"Nous étions coincés derrière Alonso, qui m'a forcé assez clairement à quitter la piste", déplore Palmer. "Si vous me le demandez, il n'y a rien de différent entre ça et ce qu'a fait Kevin à Hulk. C'était identique. Je ne sais pas s'il aura une pénalité. Nous verrons, mais ça m'a coûté deux places. Si, à la moitié du virage, il décide de me forcer à quitter la piste, c'est exactement pareil. C'est aux commissaires de décider. Mais si Magnussen a reçu une pénalité, c'est certain qu'Alonso doit en avoir une aussi."
Palmer a retrouvé la confiance
Treizième à l'arrivée, Jolyon Palmer regrette une occasion manquée, alors qu'il se sentait en confiance dans le cockpit de la R.S.17 ce week-end. Malheureusement pour lui, son compteur reste bloqué sans le moindre point inscrit, tandis que Renault a une nouvelle fois pu compter sur la régularité de Nico Hülkenberg.
"J'ai vraiment eu des difficultés dans le premier relais, je n'arrivais pas à faire fonctionner les pneus", explique Palmer. "J'ai pris un très bon départ, mais après, j'ai reculé. C'est assez frustrant. À part le premier relais, je me suis retrouvé dans le trafic et je n'ai pas pu me battre. C'est quand même un week-end positif. La voiture est compétitive. Quand on part septième, c'est plus facile de marquer des points que quand on part 14e entouré de voitures en pneus neufs."
"J'avais confiance en la voiture, ce que je n'avais pas encore ressenti de toute la saison. Je pouvais attaquer, je pouvais pousser, sans penser que ça allait m'envoyer dans le mur à un moment donné. C'était un changement appréciable par rapport à presque l'essentiel de la saison."
De son côté, Nico Hülkenberg a livré la course qu'il voulait, en terminant finalement comme étant le "meilleur des autres". Sixième sous le drapeau à damier, il a pu profiter de l'abandon de Max Verstappen et marquer huit points qui replacent Renault au championnat constructeurs.
"Nous avons gagné une place grâce à un abandon, mais c'est dans ces jours-là qu'il faut être présent et concrétiser", résume le pilote allemand. "La voiture était bonne, je suis plus satisfait que je ne m'y attendais [samedi]. Nous sommes devant le reste du milieu de tableau et nous avons maîtrisé la situation."
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