Palmer - Monaco, "le circuit le plus fou où j'ai pu rouler"
Jolyon Palmer n'a toujours pas inscrit ses premiers points en F1 et arrive à Monaco, un circuit qu'il apprécie particulièrement.
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
XPB Images
À ce jour, le meilleur résultat en Formule 1 du fils de l'ancien pilote, Jonathan Palmer, est la 11e place au Grand Prix d'Australie. De ce fait, il n'a toujours pas inscrit de points, contrairement à son équipier Kevin Magnussen, 7e en Russie.
Mais le Britannique arrive sur une piste qu'il apprécie tout particulièrement : Monaco. "J’adore !" s'enthousiasme-t-il. "C’est étroit, sinueux et les rails sont si proches qu’il n’y a aucune place pour l’erreur. C’est le circuit le plus fou où j’ai pu rouler, non seulement en raison de son tracé urbain, mais tout simplement pour son caractère unique."
"C’est une véritable route publique qui n’a pas été conçue pour accueillir des courses. Elle est très bosselée et il y est vraiment facile de partir à la faute et de finir dans le mur. Monaco propose un challenge très exigeant pour obtenir un temps. Il faut pratiquement tout frôler. Tout mettre ensemble et s’imposer à Monaco est le plus grand défi en F1."
Comme toujours en Principauté, l'autre défi, en plus de l'évitement des rails, est celui des dépassements. Comment faire pour y parvenir ? "Avec beaucoup de courage ! C’est très difficile. D’abord, vous devez avoir un bon rythme par rapport à votre prédécesseur en espérant qu’il fasse une erreur ! Plusieurs endroits existent, comme Ste Dévote, la zone DRS et le plus évident, la chicane."
"Vous devez être courageux partout sur ce circuit. Toute tentative de dépassement peut se terminer dans le rail ou en accrochage. Il faut bien calculer le risque et la récompense, réussir sa manœuvre en souhaitant que l’autre vous voie, car même si vous faites tout bien sans être vu de votre concurrent, le contact n’est pas loin."
Deux victoires en GP2
20 ans après, lui aussi garde un souvenir vivace du GP de Monaco 1996. "Je me souviens très bien d’une course remportée par Olivier Panis durant mon enfance. J’étais tout jeune, je devais avoir cinq ans, et c’était un Grand Prix fou. Il l’avait emporté avec une Ligier ! Cela montre que tout est possible. Il est difficile d’y dépasser, mais il y a eu tant d’éditions légendaires !"
Globalement, Jolyon Palmer a beaucoup de bons souvenirs de ses passages à Monte-Carlo. "Je m’y suis imposé deux fois en GP2 Series. Mon premier succès en GP2 y avait eu lieu en 2012 lors de la course Sprint. J’avais effectué un excellent envol, pris la tête à Ste Dévote après un premier virage confus, avant de contrôler jusqu’au drapeau à damier. En 2014, j’ai signé la pole position, le meilleur tour et la victoire."
Il n'oublie pas l'importance du glamour et la carte postale dans le mythe monégasque. "J’aime ça. Cela fait partie de ce qui rend Monaco si spécial. Le circuit en lui-même est génial, mais mis dans son contexte avec le front de mer et l’atmosphère incroyablement festive du week-end, l’endroit est vraiment spécial. Chaque fan doit faire l’expérience de cette course une fois dans sa vie. C’est la F1 dans une ambiance festive !"
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