Palmer : "Je ne suis pas inquiet" pour mon avenir

Le Britannique a eu un début de saison 2017 difficile, ayant échoué à inscrire le moindre point jusqu'ici, et la défaillance moteur des essais libres de Bakou n'a pas été d'un grand secours, l'empêchant de participer aux qualifications.

Mais, malgré le fait que Renault a clairement indiqué que Palmer devait élever son niveau, l'ancien Champion GP2 a affirmé qu'il savait exactement quels progrès étaient nécessaires et qu'il ne faisait pas un assez bon travail actuellement.

"C'est un sport d'équipe et ça dépend de moi, avec le soutien et l'aide de l'équipe, des ingénieurs et tout pour essayer de surmonter cela", a expliqué le #30. "Je suis sûr que je peux le faire. Ce sont juste beaucoup de choses qui ne vont pas dans mon sens, y compris à Bakou. Mais je pense encore qu'il y a eu deux résultats plus positifs lors des deux derniers Grands Prix [à Monaco et au Canada], et celui-ci semblait encore mieux jusqu'aux EL2."

"C'est juste des circonstances et moi qui ai un peu besoin de progresser, ce à quoi je m'attelle. Mais je me sens bien. Les rumeurs continuent d'arriver de partout. Je ne sais pas d'où, je ne sais pas comment, mais je ne suis pas inquiet. Je me concentre principalement sur chaque week-end comme il vient, pour continuer de progresser et laisser le résultat parler de lui-même à la fin."

Hülkenberg à "un autre niveau"

Palmer met en avant ses performances en qualifications en tant que domaine dans lequel il doit progresser le plus, et explique que la grande rapidité de Nico Hülkenberg le samedi n'aide pas vraiment. 

Quand il lui est demandé pour quel élément de son week-end il sentait avoir besoin d'un boost, il répond : "Principalement, je dirais les qualifications, qui ont été faibles. Je pense que Nico, pour être juste, est extrêmement fort et performant, il ne fait jamais d'erreurs lors de ses tours de qualifications et je fais de petites erreurs ça et là."

"Il est très régulier et fait du bon travail. C'est le niveau que je dois atteindre, je pousse pour le faire, évidemment pour être régulier et pour être plus rapide aussi. Si je peux me qualifier plus haut [sur la grille], alors le rythme de course sera facilement et suffisamment compétitif pour être dans le top 10."

"Quand on part de plus loin, le rythme de course devient plus compliqué. Par exemple, à Montréal, j'ai passé toute la course derrière Grosjean. Si j'avais été devant lui, j'aurais inscrit des points également. C'est un héritage des qualifications."

Il croit aussi que les voitures 2017 ne lui conviennent pas particulièrement bien, et donc qu'il devait adapter son style. "Les voitures ont beaucoup changé depuis l'année dernière, donc le style de pilotage est assez différent. Avec Kev [Magnussen en 2016], il faisait aussi un super travail plus tôt dans la saison, mais je l'ai rattrapé. Et ensuite, au final, j'étais plus rapide lors du dernier tiers de l'année."

"Nico, pour le moment, fait juste un travail super régulier et il réussit tout le temps, je crois, à tirer le maximum de la voiture et il ne commet pas d'erreurs. Je dirais que, pour l'instant, il est à un autre niveau et c'est quelque chose que je dois aller puiser en moi. Et aussi, je dois mieux comprendre cette voiture parce que la façon dont je pilote ne fonctionne pas très bien avec elle pour le moment."