Palmer touché, mais pas (encore) coulé !

Dans le contexte certainement le plus difficile qui soit, le pilote britannique a inscrit les premiers points de sa saison à Singapour, et sauvé la mise pour Renault.

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17

Zak Mauger / Motorsport Images

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17 devant Lance Stroll, Williams FW40 et Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team, après la Q2
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17, devant la voiture endommagée de Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Contre vents et marée, Jolyon Palmer a tenu bon à Singapour. Après avoir appris il y a quelques jours sur internet qu'il ne serait plus pilote Renault en 2018, le Britannique ne s'est pas laissé abattre. Le plus souvent décevant ou malchanceux jusqu'à présent, il a cette fois saisi l'opportunité d'une course chaotique. À l'arrivée, il a ouvert son compteur points, signé son meilleur résultat en F1 avec une sixième place, et sauvé les meubles pour sa future ex-équipe suite à l'abandon de Nico Hülkenberg

"On ne sait jamais à quoi s'attendre, parfois ça marche et parfois non", a-t-il lâché après le Grand Prix. "Aujourd'hui, j'ai vraiment apprécié les conditions, j'étais confiant au volant et j'ai réussi à dépasser Bottas au début. J'ai suivi les gars de devant. Le rythme était bon, les sensations étaient là. La course s'est passée sans accroc."

"On veut montrer ce dont on est capable tous les week-ends. J'ai enfin eu un peu de chance. Nous avons bien négocié les conditions. Ce résultat aurait pu arriver plus tôt, mais enfin un week-end sans accroc. J'espère pouvoir construire là-dessus lors des six dernières courses pour marquer davantage de points."

"De bonnes relations" avec Renault

Ces six dernières courses, l'ancien Champion GP2 entend bien les disputer dans le baquet de la R.S.17, en dépit des rumeurs toujours insistantes qui évoquent son remplacement par Carlos Sainz dès le Grand Prix de Malaisie. 

"C'est à Renault de décider qui ils mettent dans la voiture", admet Palmer. "Ma saison a été difficile, aucun doute là-dessus, et la performance n'a pas été suffisamment au rendez-vous. On ne sait pas ce qui va se passer l'an prochain. Les médias ont remis en question mon avenir pendant un an et demi et cela m'a compliqué la vie, mais j'ai appris à faire avec." 

"Ils se sont sentis obligés de le faire, parce que les gens inventaient des histoires !", ajoute-t-il quant à son remplacement par Sainz l'an prochain. "J'ai de bonnes relations avec eux. Cela fait deux ans que je suis avec Renault, trois ans à Enstone. Je vais continuer à travailler avec tout le monde en espérant finir en beauté.

Reste que, même s'il parvient à terminer la saison, Jolyon Palmer doit se mettre en quête d'un volant pour la prochaine. Si un résultat comme celui de Singapour peut lui offrir un peu de ciel bleu dans un horizon bouché, les options restent réduites pour trouver un baquet ailleurs.

"Pour l'instant, les nouvelles sont très récentes pour Renault", explique-t-il. "Je me suis concentré sur ce week-end. Je veux rester en Formule 1, et il y a d'autres options, mais je me concentre sur les performances. Je vais tout donner et j'espère que ce sera pour le meilleur."

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