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Panis se souvient de sa victoire à Monaco (1/2)

Cela fait déjà dix-sept ans qu’Olivier Panis s’imposait sur le Rocher, au terme d’une course à rebondissements disputée dans des conditions humides

Cela fait déjà dix-sept ans qu’Olivier Panis s’imposait sur le Rocher, au terme d’une course à rebondissements disputée dans des conditions humides. Le Français se souvient de sa seule victoire en Formule 1 comme si c’était hier.

"Gagner à Monaco fut pour moi un moment fantastique. C’était l’un de mes rêves lorsque j’ai débuté en course automobile, et je suppose que c’est le cas de beaucoup d’autres pilotes. Je me souviens parfaitement de ce week-end. Nous étions très rapides en piste, mais le moteur nous a causé des soucis lors des qualifications. J’ai ensuite signé le meilleur temps lors du warm-up, juste avant la course. J’ai alors dit à ma femme que j’allais terminer sur le podium et, pour être honnête, elle m’a dit que j’étais fou", révèle Panis, l’air amusé par cette petite anecdote.

"Je ne pensais tout de même pas pouvoir l’emporter, mais ce jour-là il pleuvait, et comme j’étais rapide dans ces conditions, j’avais un bon sentiment pour la course. Lorsque la piste était humide, j’ai dépassé sept pilotes, et tout se passait très bien pour moi. J’étais alors heureux de penser que j’allais finir sur le podium. Ensuite, j’ai été chanceux car Damon Hill a cassé son moteur et Jean Alesi a brisé sa suspension, mais je ne réalisais vraiment pas que j’allais gagner le Grand Prix", se souvient le dernier vainqueur français en Formule 1.

Ce 19 mai 1996, Olivier Panis se sentait tout simplement intouchable, tant la tournure des évènements a joué en sa faveur. "Je me souviens qu’Ayrton Senna disait que lorsqu’il courait à Monaco, il se sentait au-dessus de tout, et c’est ce que je ressentais le jour où j’ai gagné cette course. Quand j’ai à nouveau regardé ce Grand Prix avec mon fils, il y a quelques temps, je me suis dit que ce n’était pas moi. Lorsque j’ai dépassé Eddie Irvine, nous nous sommes accrochés. Il a fini dans le mur de pneu et a abandonné, mais ma voiture n’avait rien, et je me suis dit que c’était mon jour".

Même si la fin fut heureuse pour Panis, il a bien failli grossir la liste des abandons puisqu’il a frôlé la panne sèche lors du dernier tour. "A la fin, mon équipe voulait que je rentre aux stands car je n’avais plus que très peu de carburant, mais je n’ai pas voulu et j’ai préféré rouler à l’économie. Je suis allé jusqu’au bout mais lorsque mes mécaniciens ont voulu redémarrer la voiture après le podium, il n’y avait plus du tout d’essence".

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