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Pénalités moteur - Renault face à un dilemme avant Montréal

Renault

Photo de: XPB Images

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Cyril Abiteboul, Renault Sport F1 et Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10
Franz Tost, Scuderia Toro Rosso, Team Principal et Remi Taffin, Renault Sport F1
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing avec Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso
Cyril Abiteboul, Renault Sport F1 et Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing

Si la menace pesait déjà à Monaco, les voitures motorisées par Renault ont pu échapper à toute sanction. En effet, dans les rues de la Principauté, les Red Bull et Toro Rosso n'ont rencontré aucun problème lié aux unités de puissance fournies par le motoriste français.

Mais comme prévu, l'échéance a simplement été reportée. Les deux équipes concernées et le motoriste doivent maintenant décider de la stratégie à employer en vue du Grand Prix du Canada, puisque Daniel Ricciardo, Daniil Kvyat et Max Verstappen ont d'ores et déjà utilisé leur allocation de quatre unités de puissance.

En cas de souci à Monaco, la pénalité aurait été automatique à Montréal. Mais comme cela n'a pas eu lieu, la question est maintenant de savoir s'il faut tenter de reporter encore un peu plus l'échéance ou s'il est préférable de courir au Québec avec de nouveaux moteurs, et ainsi écoper de pénalités sur la grille de départ.

Si agir immédiatement entraînerait des sanctions sportives, cette option aurait pour avantage de permettre à Renault de se présenter avec de nouveaux moteurs en Autriche ou plus tard, en ayant la possibilité d'y adjoindre de nouvelles pièces actuellement en développement.

"Nous devons maintenant analyser nos moteurs à l'usine afin d'évaluer leur état précis," a expliqué Cyril Abiteboul, Directeur de Renault F1 Sport, à Motorsport.com. "Même si les moteurs sont homologués, nous avons toujours la possibilité d'analyser le carburant et les lubrifiants à l'intérieur."

"Cela va nous permettre de déterminer si nous utiliserons encore ces moteurs uniquement le vendredi, ou bien le reste du week-end également."

Vers des pénalités stratégiques ?

Ce qui arrangerait Renault serait de pouvoir continuer à utiliser les moteurs dont les équipes disposent actuellement, afin d'introduire de nouvelles unités de puissance un peu plus tard.

La fiabilité se situe bien sûr au cœur du débat mais, en vérité, la performance est également étroitement liée à la réflexion : de fait, si l'échéance est reportée, Renault aura le temps d'utiliser ses jetons de développement afin de livrer à ses équipes des moteurs plus performants mais aussi plus puissants dans les semaines à venir.

Par conséquent, Renault pourrait faire le choix délibéré de pénaliser ses voitures au Canada afin d'adjoindre de nouvelles pièces aux nouvelles unités de puissance introduites par la suite.

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