Pérez doit changer son style de pilotage pour réussir chez Red Bull
Distancé par son équipier Max Verstappen lors du Grand Prix de Bahreïn, Sergio Pérez admet qu'une révision de son style de pilotage est obligatoire pour dompter la Red Bull RB16B.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
En engageant Sergio Pérez pour remplacer Alexander Albon cette saison, Red Bull s'attendait à voir une nette amélioration des résultats de la deuxième voiture engagée par l'écurie autrichienne. Mais même pour un vainqueur de Grand Prix, la tâche s'avère difficile à réaliser. À Bahreïn, théâtre de son unique succès en catégorie reine, Pérez a été en difficulté lors de la reprise du Championnat du monde de Formule 1.
Selon Helmut Marko, conseiller spécial de l'écurie, le pilote mexicain perdait du terrain sur son équipier Max Verstappen à plusieurs endroits du circuit de Sakhir pendant les qualifications, en particulier le premier virage. Éliminé dès la Q2, l'ancien pilote Racing Point a estimé que son style de pilotage convenait peu à la Red Bull RB16B.
"Le point négatif, c'est que je perds du temps dans deux virages", révèle Pérez. "Mais la manière dont le vent tourne ici et le fait de n'avoir qu'un seul tour [pour se qualifier] ont rendu ma progression difficile. Le vent change de direction tout le temps mais nous voyons que nous avons progressé."
"Il y a quelques problèmes spécifiques liés à mon style de pilotage, je dois ajuster ma conduite", poursuit-il. "Tout d'abord, je dois m'assurer que je pilote de la bonne manière et ensuite travailler là-dessus. Ça me prend du temps parce que c'est très différent de ce à quoi je suis habitué."
Le Mexicain aurait dû partir depuis la 11e place sur la grille de départ sans un problème technique dans le tour de formation, le forçant à démarrer depuis la voie des stands, bon dernier. Galvanisé par une belle pointe de vitesse, Pérez a été en mesure de remonter et a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position, remportant ainsi le titre honorifique de "Pilote du Jour".
"C'est un point positif, le rythme en course était très bon", ajoute le pilote Red Bull. "Mais il y a encore tellement de choses qui ne fonctionnent pas. Je pense qu'au moment où tout se mettra en place, nous serons très performants. Mes relais n'ont jamais été calmes. Je manque de tours et le temps presse. Mais j'aime comprendre la voiture, je sens que je commence à ne faire qu'un avec elle. À ce sujet, je suis satisfait."
"Manquer la Q3 a vraiment retardé notre progression, c'est vraiment dommage. Je n'ai pas maximisé la performance pendant les qualifications mais les choses commencent à se mettre en place, tour après tour."
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