Pérez déplore ses difficultés avec les pneus en 2022

Une fois n'est pas coutume, Sergio Pérez a peiné à exploiter les pneus au mieux cette saison, mais il a bon espoir que la situation s'améliore en 2023.

Sergio Perez, Red Bull Racing RB18

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Avant d'être affublé du surnom amusant de ministre de la Défense, Sergio Pérez avait une réputation : celle de gérer ses pneus mieux que quiconque. Le Mexicain a fait ses débuts en Formule 1 en 2011, au moment précis où commençait l'ère Pirelli des pneus à dégradation rapide. Il en a fait sa marque de fabrique, avec des coups d'éclat lui permettant de surpasser les attentes au volant de monoplaces de milieu de tableau.

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Cette saison en revanche, si l'on a notamment remarqué le relais de 57 tours (sur 58) qui a permis à Alexander Albon de marquer un point en Australie, Sergio Pérez était beaucoup moins en verve de ce côté-là. Au contraire : il a parfois peiné à maîtriser l'usure de ses gommes par rapport à ses pairs, à l'image du Grand Prix d'Abu Dhabi. À Yas Marina, son coéquipier Max Verstappen s'est imposé avec une stratégie à un arrêt quand Pérez a été contraint d'en faire deux – ce qui lui a peut-être coûté la deuxième place du championnat.

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"Nous avons certainement connu de grands moments, de belles batailles", évoque le pilote Red Bull au sujet de cette campagne 2022. "Je pense avoir eu des difficultés avec ces pneus cette année, en matière de gestion en course. Espérons que nous pourrons améliorer ça pour l'an prochain – et généralement, être un peu plus compétitifs."

D'après le directeur d'équipe Christian Horner, ce n'est pas sans lien avec la nouvelle génération de monoplaces arrivée en Formule 1 cette saison. "Je pense que ce que l'on a vu cette année, c'est que la marge est très faible", analyse le Britannique. "Il suffit d'un cran d'aileron avant, d'un peu de hauteur de caisse ou d'une petite quantité d'équilibre mécanique pour avoir un effet énorme sur la longévité du pneu. Et je pense que Checo a fait de très nombreuses courses où il a géré les pneus de manière fantastique."

"Lors de cette course [à Abu Dhabi], c'est juste le premier relais qui l'a mis dans une position délicate, car l'avant droit a commencé à avoir beaucoup de grainage par rapport à Charles [Leclerc] et à Max. Cela l'a mis en décalé, car nous avons dû rentrer au stand, et la stratégie à un arrêt était très compromise. Les deux arrêts allaient donc permettre d'attaquer davantage."

2022 n'est malgré tout pas une saison à oublier pour Pérez, qui s'est notamment imposé à Monaco et à Singapour.

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