Pérez espère que le forfait de Wehrlein ne cache "rien de plus grave"

Sergio Pérez espère que le nouveau forfait de Pascal Wehrlein pour le Grand Prix de Chine ne cache pas autre chose de plus grave.

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Photo de: XPB Images

Pascal Wehrlein, Sauber C36
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team avec Marcus Ericsson, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber
Antonio Giovinazzi, Sauber
Sergio Perez, Force India VJM10
Antonio Giovinazzi, Sauber
Sergio Perez, Force India VJM10
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17, leads Sergio Perez, Force India VJM10, Esteban Ocon, Force India VJM10, et Fernando Alonso, McLaren MCL32, pendant que Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17, et Marcus Ericsson, Sauber C36, se percutent à l'arrière
Sergio Perez, Force India VJM10
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber

Après avoir manqué la première semaine des essais hivernaux 2017 à Barcelone, Wehrlein a déclaré forfait pour les journées de samedi et dimanche à Melbourne, avant de laisser à nouveau sa place à Antonio Giovinazzi, cette fois pour le week-end complet du Grand Prix de Chine.

Sa condition n'est en effet pas optimale, près de trois mois après un accident lors de la Race of Champions lors duquel il a envoyé sa voiture en tonneaux, en se blessant au dos. La convalescence suite à ce problème semble avoir pris trop de temps sur la préparation pour la saison en cours, expliquant ses difficultés à revenir définitivement dans le baquet de la C36, même s'il a bien roulé lors de la seconde semaine des tests et le vendredi en Australie.

Interrogé sur le sujet par Motorsport.com, Sergio Pérez espère que les choses ne vont pas plus loin : "J'espère que ce n'est rien de plus grave pour lui. Si j'étais dans sa position, ce qui était le cas si je me rappelle après mon accident à Monaco en 2011, en tant que pilote, on n'est pas vraiment gêné si on n'est pas à 100% pour faire la course."

"Je serais dans la voiture, c'est la meilleure façon de revenir physiquement. Chaque pilote, chaque personne est différente, donc je respecte sa décision. Mais j'espère vraiment qu'il n'y a rien de plus grave le concernant et que nous pourrons voir Pascal revenir dès que possible. Je courrais même si je n'étais pas à 100%."

Le Mexicain avait subi un gros accident lors des qualifications du GP dans les rues de la Principauté et avait dû renoncer à la course du lendemain, mais aussi à une partie du week-end du GP du Canada, deux semaines plus tard, en raison de maux de tête consécutifs à ce crash ("parce que mon cerveau bougeait", se souvient-il). Il avait alors été remplacé, chez Sauber, par Pedro de la Rosa.

Celui qui a mis "autour de quatre ou cinq courses" à revenir à son meilleur niveau à l'époque, insiste : "Moi, personnellement, je veux juste courir et je veux être dans la voiture. Je ne veux pas laisser un autre pilote prendre ma place. Pour Pascal, j'espère simplement que c'est la vérité à son sujet et que nous pourrons le voir revenir."

Une décision "responsable" et "courageuse"

D'autres pilotes ont été interrogés à ce sujet, avec des opinions qui diffèrent quelque peu de celle de Pérez. Ainsi, Jolyon Palmer trouve qu'il s'agit pour Wehrlein d'un choix "responsable de dire qu'il ne peut pas le faire et de ne pas le faire", quand Romain Grosjean qualifie cette décision d'"assez courageuse".

"Chaque pilote a fait beaucoup d'efforts lors de l'entraînement hivernal, donc si j'arrivais comme j'étais l'année dernière et sautais dans la voiture de cette année, j'aurais du mal", ajoute le Français. "Il est juste de dire qu'il aurait pu ne rien dire à personne, faire la course et abandonner pour une raison quelconque, mais il a été assez courageux [pour dire] : 'Je ne prends pas le risque de me mettre et de mettre les autres en danger'."

Enfin, l'équipier de l'Allemand chez Sauber, Marcus Ericsson, a admis que le changement de programme au dernier moment à Melbourne l'a "un peu surpris", car il pensait que Wehrlein "allait bien" après la journée de vendredi. Toutefois, il estime que lui seul peut juger de sa propre condition.

"Au final, il est la seule personne dans la voiture qui peut vraiment ressentir ce que son corps ressent. Tout le monde peut spéculer pendant des jours et des jours sur ce qu'il devrait ou ne devrait pas faire, mais il n'y a que Pascal lui-même qui peut ressentir intérieurement si c'est bon ou pas."

Avec Jonathan Noble et Ben Anderson

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