L'absence d'option pour rejoindre un top team frustre Pérez

En annonçant mardi la prolongation de contrat de Kimi Räikkönen, Ferrari a fermé une porte du marché des transferts pour 2018, d'autant que cela devrait s'accompagner, selon toute vraisemblance, d'une prolongation de Sebastian Vettel dans les semaines qui viennent. Sauf cataclysme, avec des positions figées chez Red Bull et qui devraient également l'être chez Mercedes, tous les baquets sont en passe d'être verrouillés dans les top teams. Pour des pilotes comme Sergio Pérez, c'est l'assurance de devoir patienter au moins un an de plus.

"Je pense que c'est toujours la même chose", regrette le pilote mexicain. "S'il y a une opportunité dans un top team, c'est très rare. Regardez Bottas, qui a terminé chez Mercedes. Ce qui est frustrant pour moi, c'est la manière dont est la F1 en ce moment, avec une ou deux équipes qui peuvent courir pour la victoire, puis il y a une grosse marge derrière. Si l'on n'est pas dans ces deux équipes, c'est très difficile. On est dans la même position que tout le monde autour de soi."

"Pas de précipitation"

À court terme, l'avenir de l'ancien pilote Sauber et McLaren devrait donc passer par un maintien chez Force India. En marge du Grand Prix de Hongrie, à la fin du mois dernier, Sergio Pérez faisait même savoir son souhait d'avoir scellé son contrat 2018 avec l'écurie indienne avant Spa. Ce n'est finalement pas le cas, même si la situation ne rappelle pas encore la manière dont s'était éternisé le sujet l'année dernière.

"Dans la vie, on veut beaucoup de choses", souligne Pérez, qui serait suivi par d'autres équipes du milieu de grille. "Il y a eu beaucoup de développement. Évidemment, pendant la trêve estivale, tout le monde fait une pause, et c'était très difficile d'être en contact avec les gens, y compris moi-même. Il n'y a pas grand-chose à dire là-dessus. Je pourrai bientôt vous donner plus d'informations, mais pour le moment, il n'y a rien de nouveau."

Comme l'an passé, les nombreux accords qui incluent les sponsors soutenant la carrière de Sergio Pérez rendent la finalisation de tout contrat plus longue que prévu. À cet égard, rien n'a changé depuis l'année passée à pareille époque.

"Je suis plutôt proche [de trouver un accord]", précise-t-il. "Comme vous le savez, chaque contrat que je signe implique mes sponsors mexicains. Pour le moment, ils sont en discussions. J'espère que nous serons bientôt en mesure d'annoncer quelque chose. Ça ne sera pas long. J'espère qu'une fois que nous arriverons en Asie, mon avenir sera assuré, mais je ne suis pas dans la précipitation. Je sais que je suis dans une bonne position. Je vais me concentrer sur la performance à extraire de la voiture et sur le fait de faire de bons week-ends."

 Propos recueillis par Lawrence Barretto