Pérez - Mexico mériterait d'être la finale du championnat

Introduit au calendrier en 2009, le Grand Prix d’Abu Dhabi est devenu un rendez-vous incontournable de la fin de saison. Comme un symbole, la course disputée au soleil couchant est même celle qui marque le crépuscule de l’année, étant redevenue la manche finale du championnat l’an dernier et cette année. Ce sera également le cas en 2016, conformément au calendrier annoncé il y a quelques semaines par la FIA. 

Cette année, le Grand Prix du Mexique a fait son retour après plus de vingt ans d’absence. Le 1^er novembre dernier, le tracé rénové de Mexico City a offert une course qui restera dans les mémoires, en grande partie grâce à l’accueil phénoménal réservé à la F1 par le public mexicain. Local de l’étape, Sergio Pérez considère que l’évènement a placé la barre très haut, et que sa place dans le calendrier est donc la meilleure qui soit… ou presque! Le pilote Force India verrait bien l’ultime manche de la saison F1 se disputer sur le circuit des Frères Rodriguez dans les années à venir. 

"Je crois que le Grand Prix du Mexique est placé au bon moment dans l’année", explique Pérez. "S’il avait lieu au début, je crois que les attentes pour tous les autres Grands Prix qui viennent après seraient très élevées. Aucun d’entre eux n’est au niveau où se trouve le Grand Prix du Mexique aujourd’hui. Alors je le placerais à la fin de la saison. Je l’échangerais avec Abu Dhabi pour en faire la course finale, car je crois que c’est le Grand Prix le plus particulier de la saison."

Quoi qu’il en soit, l’expérience de l’édition 2015 a énormément touché Pérez, qui assure que le regard du paddock F1 sur la capitale mexicaine a lui aussi beaucoup évolué. 

"C’était un super Grand Prix, spécial, où nous avons reçu tout l’amour des gens. Je crois que nous devons beaucoup à mon pays. La F1 est heureuse à Mexico. Avant, les gens parlaient toujours des mauvais aspects de Mexico, mais maintenant qu’ils en ont fait l’expérience, ce regard a changé et cela me rend fier."

Propos recueillis par Federico C. Faturos