Pérez relativise son cruel abandon après l'accident de Grosjean
Alors qu'il s'apprêtait à signer le dixième podium de sa carrière, Sergio Pérez a subi une défaillance qui l'a obligé à abandonner dans les derniers tours du Grand Prix de Bahreïn. Un crève-cœur, mais qu'il relativise après l'accident terrible subi par Romain Grosjean.

Auteur d'un excellent premier départ pour se hisser de la cinquième à la troisième position, Sergio Pérez a pu maintenir sa place lors du second envol, consécutif au drapeau rouge pour l'accident de Romain Grosjean. Il a par la suite produit une course solide, qui lui a permis d'assurer le top 3 jusque dans les ultimes tours de l'épreuve où, à la sortie du dernier virage, il a subi une défaillance moteur qui l'a ensuite obligé à abandonner.
Ce qui semble être une défaillance du MGU-K a non seulement coûté son dixième podium en carrière au Mexicain mais également très cher à Racing Point, qui ressort du Grand Prix avec zéro point de plus au compteur quand McLaren en a inscrit 22 et pris la troisième place du classement constructeurs. Après la course, Pérez a reconnu que cet abandon était évidemment un coup dur mais qu'il fallait le relativiser.
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"Quand j'ai dû abandonner, ça a été un gros coup dur personnellement mais je pense qu'après ce qui s'est passé aujourd'hui, on met vraiment tout en perspective", a-t-il déclaré à Sky Sports. "Pour moi, un podium de moins ou de plus, ça n'a pas vraiment d'importance. Le plus important aujourd'hui, c'est que Romain soit avec nous, qu'il soit sorti de cet accident. Nous devons voir ce que nous pouvons améliorer sur le plan de la sécurité, car nous ne voulons pas voir ce genre d'accident."
"Je pense que c'est une bonne leçon pour nous tous et pour voir ce qui peut être amélioré sur les circuits à venir, lors des futures épreuves, pour garantir de ne plus revoir ce type d'accident. [À] la vitesse à laquelle il a percuté [le rail], il est difficile de faire quoi que ce soit, mais je suis sûr qu'il y a des progrès qui peuvent être faits."
Concernant son avenir en F1, Pérez assure par ailleurs être "assez détendu" alors que la perspective de pouvoir occuper le second baquet Red Bull semble s'éloigner, en dépit de la forme affichée. Ce jeudi, il affirmait que sa seule option s'il n'était pas retenu par l'écurie autrichienne serait une année sabbatique avant un éventuel retour en 2022.
"Je suis dans la discipline depuis dix ans, je pense que les gens savent ce que je peux faire, donc je suis assez détendu à ce sujet. J'ai confiance en mes capacités et dans la façon dont je suis performant aujourd'hui, mais ce que j'ai réussi lors des dix dernières années, j'en suis ravi."
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À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Événement | GP de Bahreïn |
Catégorie | Course |
Lieu | Bahrain International Circuit |
Pilotes | Sergio Pérez |
Équipes | Racing Point |
Auteur | Fabien Gaillard |
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