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Photos - Les équipes et motoristes allemands de la F1

Alors que l'équipe Sauber vient d'annoncer qu'elle deviendra l'écurie d'usine d'Audi lors de son arrivée en Formule 1, en 2026, Motorsport.com vous propose de revenir en images sur l'ensemble des constructeurs et motoristes allemands de la catégorie reine.

Veritas Meteor (1952)
Le moteur six cylindres en ligne Veritas
L'équipe allemande AFM a utilisé des moteurs Küchen et BMW en 1952
Conçue par le pilote Ernst Klodwig, cette
La Klenk Meteor à moteur BMW (1954)
La Mercedes W196 aux roues couvertes (1954)
Les pilotes Mercedes, Juan Manuel Fangio et Stirling Moss (1955)
Le quatre cylindres en ligne Borgward dans la Cooper T51 (1959)
Dan Gurney, Porsche 718 (1961)
Dan Gurney roule vers la victoire avec la Porsche 804 (1962)
Une Lola-BMW sur le Nürburgring (1968)
Rolf Stommelen, Eifelland March E21 (1972)
Rolf Stommelen, Eifelland March E21 (1972)
Michael Bleekemolen, ATS HS1 (1978)
Gianfranco Brancatelli, Kauhsen WK (1979)
Gianfranco Brancatelli, Kauhsen WK (1979)
Jan Lammers, ATS D4 (1980)
Le moteur turbo BMW de la Brabham BT50 (1982)
Le moteur turbo TAG-Porsche de la McLaren MP4/2C (1986)
Les pilotes Zakspeed, Jonathan Palmer et Huub Rothengatter (1986)
Andrea de Cesaris, Rial ARC-01 (1988)
Gregor Foitek, Rial ARC-02 (1989)
Aguri Suzuki, Zakspeed 891 (1989)
Le moteur V12 Porsche de la Footwork A11C (1991)
Le V10 Mercedes à l'air libre (1995)
Mika Häkkinen au volant de sa McLaren-Mercedes (2000)
Antônio Pizzonia, Williams-BMW (2004)
Nick Heidfeld au volant de la BMW Sauber F1.06 (2006)
Robert Kubica, BMW Sauber F1.09 (2009)
Michael Schumacher, Mercedes W01 (2010)
Les donuts de Lewis Hamilton, Mercedes W11 (2020)
Une F1 2022 peinte aux couleurs d'Audi pour annoncer l'arrivée du constructeur allemand en F1
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Dans les années 1930, bien avant la création de la Formule 1, Mercedes et Auto Union surclassaient leurs adversaires dans les courses de monoplaces. La guerre mondiale et ses ravages ont toutefois rendu la course automobile secondaire outre-Rhin le temps de quelques années, redonnant l'avantage aux constructeurs italiens.

À partir de 1951, les premiers modèles allemands ont fait leur apparition dans le nouvellement formé Championnat du monde. L'on a ainsi vu des Veritas, AFM, BMW (non-officiellement), EMW et Klenk participer aux premiers Grands Prix d'Allemagne de F1, sans toutefois décrocher de brillants succès.

La donne a néanmoins changé en 1954 avec le retour de Mercedes. La marque à l'étoile, menée par Alfred Neubauer, a dominé en 1954 et 1955, Juan Manuel Fangio remportant les deux titres, toutefois le drame des 24 Heures du Mans 1955 a poussé le constructeur à se retirer de la compétition à la fin de la même année.

Quelques années plus tard, Porsche a emboîté le pas. La marque de Stuttgart n'est pas parvenue à imiter les performances de Mercedes, néanmoins Dan Gurney s'est imposé au volant du modèle 804 au Grand Prix de France 1962.

Les années 1970 et 1980 ont été plus fécondes pour la F1 allemande. Mais qu'il s'agisse d'Eiffeland, d'ATS, de Kauhsen de Zakspeed ou de Rial, personne ne s'est approché du podium. La première équipe de la liste a néanmoins le mérite d'avoir redoublé d'inventivité. Son unique voiture engagée en Grand Prix, l'E21, était équipée d'un rétroviseur-périscope et d'une prise d'air à l'avant du cockpit !

Finalement, ce sont Porsche et BMW qui ont retrouvé le chemin de la victoire, et même du titre mondial, dans les années 1980. Cette fois-ci, les marques étaient de simples motoristes, leurs blocs turbo ayant sacré Nelson PiquetNiki Lauda et Alain Prost entre 1983 et 1986. L'on passera sous silence le douze cylindres développé par Porsche pour l'équipe Footwork en 1991, dont les performances désastreuses ont précipité la fin de l'association après six courses seulement.

Un autre moteur allemand, un peu moins fragile et beaucoup plus performant, a brillé dans les années 1990 : le V10 Mercedes. Mika Häkkinen a été titré au volant d'une McLaren à moteur Mercedes en 1998 et 1999, et David Coulthard, Kimi Räikkönen, Lewis Hamilton ou encore Jenson Button ont remporté de nombreuses victoires au cours des saisons suivantes. Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya ont quant à eux soulevé quelques trophées à bord d'une Williams-BMW lors de la même période.

Les deux motoristes ont fini par diriger leur propre équipe, avec des destins diamétralement opposés. BMW a jeté son dévolu sur Sauber en 2006 et, après une seule victoire, a jeté l'éponge fin 2009 pour raisons économiques. À l'inverse, Mercedes, qui a attendu 2010 pour s'établir en tant que constructeur en rachetant Brawn GP, a exercé une domination totale à partir de 2014 en remportant tous les titres en jeu pendant sept ans.

Et en 2026, Mercedes sera aux premières loges pour assister à l'arrivée officielle d'Audi, qui sera devenu le "partenaire stratégique" de Sauber après le départ de son sponsor-titre, Alfa Romeo, fin 2023.

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