Les pilotes plus à l'étroit à Monaco en 2022 ?
Kevin Magnussen estime que les changements apportés sur les F1 cette saison donneront aux pilotes l'impression de naviguer sur une piste de Monaco "plus petite".
La piste
Mark Sutton / Motorsport Images
Les changements apportés aux F1 pour la saison 2022 ont à la fois modifié leur apparence et leur comportement. Avec l'accent mis sur l'effet de sol, les monoplaces actuelles sont plus enclines au sous-virage. Et si l'on y ajoute l'augmentation du poids minimal, les pilotes ont désormais la sensation d'être beaucoup plus lourds dans les virages lents.
Si les nouvelles F1 n'ont pas posé de problème particulier sur les trois circuits urbains visités jusqu'à présent, la donne pourrait changer sur le tracé atypique de Monaco. Le circuit de 3,3 km, particulièrement étroit, comporte très peu de virages à vitesse moyenne et élevée, où les voitures à effet de sol sont plus performantes, et énormément de virages lents.
Ainsi, lorsque Motorsport.com a demandé à Kevin Magnussen si la gestion du sous-virage serait le plus gros challenge du week-end à Monaco, le pilote Haas a répondu : "Ça pourrait l'être, mais elles sont aussi plus larges. On va avoir l'impression que la piste est devenue plus petite. La visibilité est également moins bonne. Je n'ai pas vu beaucoup de points de corde cette année. Je pense que ça va être plus difficile."
En parlant de visibilité réduite, le Danois fait référence à l'augmentation de la taille des roues et à l'ajout d'éléments aérodynamiques sur le train avant, qui ont réduit le champ de vision dans le cockpit. Néanmoins, ni Charles Leclerc ni Pierre Gasly ne s'en inquiètent pour ce week-end.
"Je ne pense pas que la visibilité soit un si gros problème avec la voiture de cette année, du moins pas pour moi", a commenté le Monégasque, Gasly ayant ajouté : "Pour moi, l'Arabie saoudite était un bon premier test avant d'aller à Monaco, et l'Arabie saoudite n'a pas du tout été un problème. Donc je dirais que je ne suis pas trop préoccupé par la visibilité ici."
Vue dégagée sur la sortie du tunnel et l'entrée de la chicane du Port.
En plus d'être moins performantes dans les virages lents, les F1 de 2022 sont également plus facilement déstabilisées par les vibreurs. Si cela peut présenter un risque sur un circuit bordé par les rails comme celui de Monaco, Magnussen a uniquement alerté sur le complexe de la piscine, suggérant qu'il pourrait être "plus facile" d'avoir un accident à la sortie de la deuxième chicane.
"Le virage 16 est toujours un gros risque parce que si l'on conserve un peu trop de vitesse dans le virage 15, on tape le vibreur au 16 et on fonce droit dans le rail", a-t-il ajouté. "Ou alors, on peut tourner trop tôt, toucher le rail à l'intérieur du 15 et ensuite taper ce vibreur. Donc j'imagine qu'avec ces voitures, [cette erreur] va être encore plus facile à faire."
"Mais je ne vois pas de risque supplémentaire en tant que tel. Ce vibreur jaune, il faut le toucher avec le milieu de la voiture pour vraiment décoller et heurter le mur. Donc j'imagine qu'il faut se rater avant même d'atteindre le vibreur."
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