Pirelli a envoyé une note technique aux équipes avant les EL2
Rien ne permet encore d'établir un lien avec l'accident dont a été victime Nico Rosberg à Spa.
Photo de: XPB Images
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique a été marquée par la sortie de piste spectaculaire de Nico Rosberg, suite à une défaillance de son pneu arrière droit. Le pilote Mercedes a miraculeusement pu éviter tout contact, alors que le pneu a explosé à haute vitesse.
L’incident est survenu alors que le directeur de course Charlie Whiting a envoyé une directive technique aux équipes après la première séance d’essais libres du jour, insistant sur des points de sécurité.
"Une nouvelle fois, Pirelli nous a demandé de nous assurer que tous les pneus utilisés soient optimisés selon la "Présentation 1511SPA" ayant été distribuée à toutes les équipes le 28 juillet, et ce, pour des raisons de sécurité. Des contrôles des paramètres en question seront réalisés de manière aléatoire/inopinée", indique cette directive technique.
Whiting a clarifié le fait que les paramètres qui seront contrôlés concernent la pression minimum des pneus avant et arrière, le carrossage à l’avant et à l’arrière, l’inversion des pneus avant et arrière - qui représentait un problème il y a deux ans - et le respect des procédures avec les couvertures chauffantes.
Ces contrôles aléatoires auront également lieu lors des prochains Grands Prix.
11 tours avant la défaillance pour Rosberg
L’existence de cette directive technique ne permet pas de faire un lien éventuel entre les inquiétudes de Pirelli et la défaillance dont a été victime Nico Rosberg, mais elle laisse penser que le manufacturier de pneus pourrait faire face à certaines préoccupations. Un porte-parole de Pirelli a toutefois précisé que la directive envoyée faisait partie d'un processus de routine décidé dès mardi et n'avait pas de lien avec un constat éventuellement fait après les EL1.
"Ce n’était clairement pas amusant. Je ne sais pas ce qui s’est passé, je crois que le pneu a explosé à l’arrière. Nous devons attendre", a confié Rosberg aussitôt après son accident.
Le pilote allemand a indiqué qu’il ne pensait pas que la défaillance pouvait avoir été causée par la présence de débris en piste. "Il n’y avait pas de débris, donc je ne crois pas", a-t-il insisté au micro de la BBC.
Avant l’explosion de son pneumatique, Rosberg avait effectué un total de 11 tours avec ce train de gommes tendres.
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