Pirelli abaisse les pressions des pneus arrière à Singapour

Pirelli a décidé de réduire les pressions minimales des pneus arrière pour la suite du week-end à Singapour.

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid

Photo de: XPB Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H devant Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Pneus Pirelli
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09

Chaque week-end, le manufacturier italien se réserve le droit de modifier les pressions imposées en s’adaptant au verdict de la piste. À la lumière des analyses réalisées suite aux deux premières séances d’essais libres, disputées vendredi, les pressions minimales des pneus arrière passent donc de 17,5 Psi à 16,5 Psi. En revanche, elles restent inchangées à l’avant, à 20 Psi.

La dégradation au centre des questions

Sans surprise, Pirelli s’attend à ce que la dégradation des gommes joue un rôle majeur dans la stratégie sur le circuit de Marina Bay, où les arrêts au stand coûtent beaucoup de temps en raison de la vitesse limitée à 60 km/h dans les stands. 

"La dégradation est conforme aux attentes", explique Mario Isola, directeur technique de Pirelli Motorsport. "L’année dernière, nous avions une assez forte de dégradation sur le supertendre pendant les essais libres, mais durant la course la dégradation avait pu être gérée. Le point clé ici est que la vitesse dans la voie des stands est réduite car c’est un circuit urbain, donc ils [les pilotes] perdent beaucoup de temps quand il faut changer les pneus. Ils essaieront donc de réduire le nombre d’arrêts."

"Si nous regardons la performance [lors des essais libres], je dirais que c’est une course à trois arrêts si on utilise le supertendre et l’ultratendre, mais ils essaieront probablement de gérer le rythme afin de réduire la dégradation et d’abaisser le nombre d’arrêts à deux. L’année dernière, nous avions une situation similaire ; certes c’était avec le tendre et le supertendre, et le tendre se dégradait moins. Mais si l’on regarde la dégradation entre les essais libres et la course, il y a une grosse diminution. Ce ne sera pas une surprise si ça arrive ce week-end."

Le pari du pneu tendre ?

Ainsi, Isola croit également que le pneu tendre peut être choisi comme le composé principal pour la course : "C’est possible, s’ils veulent réduire le nombre d’arrêts. Ce n’est pas complètement à exclure. Ce qui est sûr, c’est que la dégradation est bien meilleure. Avec le tendre, on peut faire beaucoup plus de tours, donc ça dépend si la performance est au bon niveau avec le tendre pour un long relais."

"Les trois composés sont utilisables en course. Nous n’avons pas un composé qui est complètement hors-jeu, et ça signifie qu’ils ont plusieurs possibilités. Par exemple, nous avons vu des équipes se concentrer uniquement sur le test des ultratendres et des tendres au lieu des ultratendres et des supertendres. Toutes les possibilités sont ouvertes."

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