Pirelli espère que les pneus durs aideront à diversifier les stratégies
L’avant-dernière manche du championnat du monde de Formule 1 2016 a lieu à Interlagos, au Brésil, un tracé difficile pour les pneumatiques.
Photo de: XPB Images
Et forcément, pour ce circuit exigeant, c’est la gamme de pneumatiques les plus durs qui est de sortie avec, pour la cinquième (et dernière) fois de la saison, la présence de la gomme dure lors d’un week-end de Grand Prix.
Interlagos est une piste courte (4,3 km) dont le tour se réalise en 1’10’’ mais qui met à rude épreuve les pneus par son tracé où les pilotes sont en courbe la majeure partie du tour, mais aussi en raison du trafic qui survient rapidement. Le re-surfaçage de la piste qui a eu lieu en 2014 a permis de lui redonner de l’adhérence.
Comme il s’agit d’un circuit qui va dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, c’est la roue arrière droite qui souffre beaucoup mais globalement, l’alliance des forces latérales et longitudinales met à mal l’ensemble des pneus.
L’an passé, Nico Rosberg l’avait emporté grâce à une stratégie à trois arrêts : après un départ en tendres, il s’était arrêté aux 13e, 33e et 48e tours, à chaque fois pour monter des mediums. Kimi Räikkönen a terminé quatrième avec une stratégie à deux arrêts : lui aussi s’était élancé en tendres, avant de monter des mediums aux 12e et 46e tours.
Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport, déclare pour sa part : "Pour la première fois depuis 2013, nous allons voir évoluer en piste le pneumatique le plus dur de notre gamme. Il doit s’agir d’un mélange parfaitement adapté aux contraintes de la piste."
"En 2015, la course avait été marquée par une tendance à trois arrêts, mais avec cette année l’augmentation des performances et des appuis, nous avons estimé que nominer les pneumatiques les plus durs - qui, toutefois, n’ont pas été beaucoup sélectionnés cette année - constituait la meilleure option pour diversifier les stratégies."
"Et c’est pourquoi nous avons aussi opté pour les tendres, ceci afin de faire l’équilibre entre durabilité et performance optimale, et ainsi pimenter les tactiques de course. La météo, également, sera un paramètre à ne surtout pas négliger !"
Parmi les trois gommes sélectionnées, le dur fait toutefois figure de candidat assez pâle à l’utilisation en course : en effet, à quelques exceptions près, les pilotes ne disposeront que d’un train de ces gommes, pourtant parmi les deux trains "obligatoires" en course. Le mediums, autre train obligatoire, sera sans doute au centre des débats et une clé dans la stratégie des écuries, avec le pneu tendre qui, lui, sera obligatoire pour les pilotes de la Q3.
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