Résumé de course

Pirelli ne s'étonne pas d'avoir vu Mercedes s'arrêter deux fois

Mercedes a réalisé 20 tours de plus que Williams avec son composé tendre sur le premier relais, laissant penser que la gestion du mélange medium jusqu'à l'arrivée serait possible. Erreur!

Podium : le vainqueur Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06, le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 et le troisième Valtteri Bottas, Williams FW37

Photo de: XPB Images

Podium : le vainqueur Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06 mène devant son équipier Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 au départ de la course
Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Après un premier relais en gomme tendre d’une longueur spectaculaire réalisé par les pilotes Mercedes et Red Bull, le GP du Mexique semblait vouloir se dessiner en un unique arrêt.

Mais Mercedes s’étonna bien vite, une fois le medium chaussé, de constater une usure supérieure à ses prédictions et ne souhaita pas prendre le risque de laisser passer un doublé cadenassé en prenant des risques inutiles avec ses enveloppes, alors que ses deux pilotes séparés de seulement trois secondes en tête étaient tentés de pousser jusqu’au bout pour se livrer la bataille pour la victoire.

C’est donc avant l’entrée en jeu de la voiture de sécurité, à 18 tours de l’arrivée, que Mercedes chaussa le dernier train du mélange medium, avec lequel les Flèches d’Argent allaient franchir la ligne d’arrivée devant, tandis que la majorité du reste du plateau profitait de la neutralisation pour opérer le changement final.

"Comme nous l’avions prédit, une stratégie à deux arrêts fut privilégiée par la majorité des concurrents au cours de ce qui fut une épreuve stratégiquement très compliquée", décrit Paul Hembery, patron de Pirelli Motorsport. En cause, une température de piste supérieure de 12°C par rapport à la veille, et l’apparition de la voiture de sécurité à quelques encablures de l’arrivée.

Comme l’ensemble du paddock, le manufacturier Italie a grandement apprécié les efforts d’organisation et l’ambiance chaleureuse du Grand Prix du Mexique.

"Le retour de la Formule 1 au Mexique fut un véritable et brillant succès, marqué par une ambiance de feu du premier au dernier tour. Comme l’a souligné Nigel Mansell lors de l’interview des pilotes, sur le podium : Viva Mexico! C’est génial de constater qu’après toutes ces années, rien n’a changé. Lorsque la F1 revint la dernière fois au Mexique, en 1986, la victoire fut acquise par une voiture - la Benetton - chaussée de pneumatiques Pirelli, aux mains de Gerhard Berger".

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