Pirelli pas inquiété par le banking de Zandvoort

Si Pirelli a dû s'en tenir aux simulations dans la préparation du Grand Prix des Pays-Bas, le manufacturier italien assure que les virages inclinés du circuit de Zandvoort ne mettront pas les pneumatiques en difficulté.

Le banking de Zandvoort

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

La Formule 1 découvre un tout nouveau circuit ce week-end en posant ses valises à Zandvoort. Car si le championnat s'est rendu près de la mer du Nord de 1952 à 1985, jamais la configuration actuelle de la piste n'a été utilisée en catégorie reine. Il y aura donc de nombreuses découvertes de vendredi à dimanche, que ce soit chez les pilotes, les équipes ou bien chez Pirelli.

Le manufacturier italien apportera ses composés les plus durs (les pneus C1, C2 et C3) et sera confronté à un virage très particulier : Arie Luyendykbocht, une longue courbe à droite inclinée à 19°, bien plus que les 9° du banking d'Indianapolis ayant causé les crevaisons spectaculaires des pneus Michelin en 2005.

Pourtant, malgré le profil du virage et l'absence de roulage dans des conditions réelles, Pirelli ne s'inquiète pas du futur comportement de ses pneumatiques. "Nous avons attendu les simulations mises à jour des équipes pour mieux comprendre quel est le niveau de stress sur le pneu, ou comment les pneus fonctionnent sur l'ensemble du circuit, et surtout le dernier virage", a précisé Mario Isola, directeur de Pirelli F1.

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"Les prescriptions ne sont pas hors-normes, elles sont similaires à d'autres circuits sévères, en matière de carrossage et de pression minimale pour le départ. Dans les simulations, les pneus subissent une plus grande charge sur les deux virages inclinés que sur un virage plat. Mais en regardant les chiffres absolus, nous avons d'autres circuits avec un tel niveau de sévérité. Par exemple, nous avons Silverstone qui est plus sévère, nous avons aussi Spa qui est plus sévère. [À Zandvoort] il n'y a que deux virages inclinés, disons un et demi, car le premier est très, très court. Donc cela affecte les prescriptions, mais cela ne les bouleverse pas."

Isola a également révélé que les ingénieurs de Pirelli avaient planché sur l'introduction d'une construction spéciale l'an dernier pour le Grand Prix des Pays-Bas. Mais les confinements dus au COVID-19 suivis de l'introduction des nouvelles règles sur le train arrière et d'une nouvelle carcasse "plus robuste" à Silverstone ont fini par convaincre Pirelli d'aborder le week-end néerlandais avec ses gommes habituelles.

"Au début de l'année 2020, lorsque Zandvoort figurait pour la première fois au calendrier, nous avons effectué une simulation très préliminaire", a poursuivi Isola. "Les équipes n'étaient pas sûres de ce qui allait se passer. Aujourd'hui, je pense que nous disposons de bien meilleures informations et d'un meilleur produit. Nous avions planifié un test de la construction que nous voulions proposer à Zandvoort. Puis tout a été stoppé à cause du Covid, donc nous n'avons pas poursuivi dans cette voie."

"Je dois dire que [les équipes] ont récupéré la majeure partie de l'appui aérodynamique. Donc l'appui n'est pas le paramètre qui a eu une influence sur la décision de garder les mêmes pneus. Notre nouvelle construction nous aide, c'est certain."

Propos recueillis par Adam Cooper

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