Pirelli poursuivra sa récolte de données à Melbourne

La saison 2017 de Formule 1 débute à Melbourne ce week-end et marque, pour Pirelli, le début d'une nouvelle ère depuis son retour dans la discipline, en 2011.

Felipe Massa, Williams FW40, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Felipe Massa, Williams FW40, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

LAT Images

Felipe Massa, Williams FW40, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Des pneus Pirelli
Marcus Ericsson, Sauber C36, devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Des techniciens Pirelli travaillent sur des pneus tendres et supertendres
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, devant Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17 et Esteban Ocon, Force India VJM10 out of the pit lane
Des employés de Ferrari et Pirelli travaillent à côté de pneus supertendres
Marcus Ericsson, Sauber C36, devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Des pneus Pirelli dans le paddock
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17, devant Marcus Ericsson, Sauber C36, et Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

La philosophie pneumatique qui avait cours depuis le Grand Prix d'Australie 2011, date du retour du manufacturier italien en Formule 1, n'est plus. Fini la dégradation thermique et les pneus conçus pour favoriser le spectacle en multipliant les arrêts aux stands ; 2017 marque le retour à des gommes plus endurantes, capables de maintenir un certain niveau de performance pendant une durée plus importante.

À Melbourne, tracé semi-urbain, l'asphalte n'est pas trop abrasif et va donc renforcer cet aspect pour la première course de la saison. La piste, verte en début de week-end, va se nettoyer et s'améliorer constamment au fil des journées et donc procurer de plus en plus d'adhérence, favorisant notamment le grip mécanique, élément essentiel d'un tracé qui nécessite également un niveau d'appui important.

Les pneus, justement, seront le tendre (jaune), le supertendre (rouge) et l'ultratendre (violet). Les gommes à flancs violets font leur première apparition en Australie, symbole des contraintes moins importantes qui pèseront sur eux tout au long de la saison.

Comme l'explique Mario Isola, directeur de la compétition de Pirelli, la première manche de la saison sera aussi l'occasion de récolter plus de données représentatives pour les composés les plus tendres de la gamme fournie par l'entreprise de Milan, après des essais hivernaux sur un tracé peu favorable à certains types de pneus.

"Les teams ont bouclé un total de 7427 tours à Barcelone, durant l’intersaison, en utilisant la totalité des mélanges mis à leur disposition, mais en se concentrant sur les gommes mediums et tendres qui conviennent tout particulièrement à la piste de Montmeló", dit-il. "À Melbourne, il sera intéressant de récolter davantage de données autour des ultratendres et supertendres, sur lesquels les informations aujourd’hui à notre disposition sont plus réduites."

Pour rappel, pour les cinq premiers GP de la saison, faute de tests par les écuries au moment où la décision devait être prise, la sélection de pneumatiques pour l'ensemble des écuries a été décidée par Pirelli et comprend sept trains du composé le plus tendre, quatre trains du composé "moyen" et deux du composé le plus dur. Il est enfin à signaler que les pressions minimales autorisées au début du week-end sont fixées à 22 psi à l'avant et 19,5 psi à l'arrière.

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