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Pirelli - Trois arrêts pour éviter d'être englué dans le trafic

En 41 ans de Formule 1 à Interlagos, jamais personne n’était allé aussi vite sur un tour de qualification que Nico Rosberg, hier

En 41 ans de Formule 1 à Interlagos, jamais personne n’était allé aussi vite sur un tour de qualification que Nico Rosberg, hier. Avec ses P Zero jaunes “soft” il a signé un incroyable 1m10.023s, battant ainsi la pole position record de 1m10.646s signée par Rubens Barrichello en 2004. Il a même réussi à approcher son meilleur chrono absolu, signé par ce même Barrichello cette même année en 1m09.822s. Mercedes égale ainsi le record de 18 pole positions en une même saison qui était jusque là détenu par Red Bull.

Avec un bon niveau de grip et une évolution constante des conditions de piste sur l’asphalte tout neuf de Sao Paulo, les temps au tour sont tombés très rapidement, la pole position 2013 étant effacée dès la Q1. Tous les pilotes sont partis en mélange tendre pour tenter de passer en Q2, avec les pilotes Williams qui attendaient les derniers instants pour passer de "medium" en "soft". Comme vendredi, la différence entre les deux qualités de gomme s’est établie entre 0,8 et 1 seconde, selon les F1.

Et contrairement à la prévision météo qui indiquait de la pluie pour la qualification et un orage de nuit, celle-ci n’est finalement jamais arrivée à Interlagos et la séance s’est déroulée avec 27°C dans l’air et 39°C sur la piste. La pluie ? Tout porte à croire qu’elle sera là pour la course et que cela compliquera pas mal les définitions de stratégies. N’oublions pas que, historiquement, les probabilités d’intervention du Safety Car sont supérieures à 60%.

Pour le GP, la plupart des F1 devrait s’élancer sur une stratégie à trois arrêts. Mais sur une piste assez courte de 4,309 kilomètres, le trafic jouera sans doute un rôle important dans le résultat final. Il pourrait même influer sur ces choix stratégiques. D’ailleurs, dès les qualifs, Daniil Kvyat avait décidé de ne pas rouler du tout en Q2 pour préserver un set neuf pour la course, même si cela le contraindra à s’élancer depuis le fond de grille. Parmi les favoris, les deux Ferrari ont évité cette pénalité en ne réalisant qu’un seul tour en Q3, afin de préserver un train neuf chacun pour la course. Et, finalement, comme aux Etats-Unis, seulement quatre monoplaces furent éliminées en Q1 et autant en Q2.

"La bagarre des qualifications avec la menace de la pluie fut des plus disputées", note Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport. "Et cette menace s’intensifiera demain au moment de la course. Quoi qu’il en soit, si cela demeure sec, tous partiront sur une stratégie à trois arrêts, même si l’on imagine bien que certains tenteront le pari de deux arrêts. Ne serait-ce que pour éviter de se retrouver englué dans le trafic à leur retour en piste. Avec un écart de trois centièmes de seconde et des records vieux de dix ans qui volent en éclat, on se rend aujourd’hui compte à quel point les monoplaces et les pneus ont progressé en dix ans".

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