Actualités

Vers un plafond budgétaire progressivement réduit en F1

Les dix écuries de Formule 1 sont en passe de voter un plan sur cinq ans pour l'instauration d'un plafond budgétaire réduit à partir de la saison prochaine. Désormais, toute surprise de dernière minute semble écartée alors que les négociations durent depuis plusieurs semaines.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38, devant Alex Albon, Red Bull RB15, Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19, Daniil Kvyat, Toro Rosso STR14, Robert Kubica, Williams FW42, Pierre Gasly, Toro Rosso STR14, et le reste du peloton au départ

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Le futur plafonnement budgétaire est au centre des discussions depuis que la crise du coronavirus a frappé la F1, avec la nécessité assumée de réduire ostensiblement les coûts. Plusieurs réunions à distance avec la F1 et la FIA ont eu lieu et ont permis d'avancer sur la question, malgré des désaccords parfois importants sur les chiffres entre les écuries.

Le dernier document traitant du plafond budgétaire a été envoyé cette semaine aux écuries pour qu'elles l'analysent puis le valident. Avant la crise, le plafond pour 2021 était fixé à 175 millions de dollars par an pour une saison comportant 21 Grands Prix. Cette barre a finalement été abaissée à 145 M$ pour l'année prochaine, avant de se réduire à hauteur de 140 M$ en 2022 puis à 135 M$ en 2023. Ce plafond sera ensuite maintenu pour les saisons 2024 et 2025, tout en laissant une marge de correction si nécessaire en fonction de l'inflation.

Lire aussi :

Suite aux changements récemment apportés afin de rationaliser le processus de décision, l'accord de six des dix équipes suffira à valider ce plan avant qu'il ne soit ratifié par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA. En d'autres termes, même si Ferrari, Mercedes et Red Bull Racing s'y opposaient, les modifications auraient encore des chances d'être entérinées.

La principale inquiétude des grandes équipes vis-à-vis de l'abaissement du plafond budgétaire portait sur les ressources qu'elles accordent à des pièces ensuite fournies à des écuries clientes ainsi que sur le risque que cela faisait peser sur de nombreux emplois. Ce sont les arguments qui ont été mis en avant pour ne pas aller vers le chiffre drastique de 100 M$ que défendait par exemple McLaren.

"Il est impossible de comparer les dépenses de Ferrari à celles de Haas, de Mercedes à celles de Racing Point, ou même de Red Bull à celles d'AlphaTauri", plaide Christian Horner, directeur de Red Bull Racing. "Ce sont des structures et des modèles d'entreprise complètement différents."

Avec Adam Cooper  

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent F1 2020 dévoile une vidéo de gameplay et donne d'autres détails
Article suivant Verstappen voit Sainz remplacer Vettel chez Ferrari

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France