Pneus et Vmax, les deux inquiétudes de Verstappen à Mexico
Le Néerlandais Max Verstappen s’apprête à disputer, comme les autres pilotes de Formule 1, son premier Grand Prix du Mexique sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez.
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10
XPB Images
Max Verstappen et les ingénieurs de Toro Rosso et de Renault ont examiné le tracé jeudi, situé à quelque 2200 m d’altitude.
"Il est très beau, et sera assurément un peu glissant. Sa surface ressemble à celle du tracé de Sotchi en Russie. Avec les pneus dont nous disposerons ici, les tendres et les médiums, ça va être assez glissant", explique Verstappen. "Un peu comme à Singapour, il y a plusieurs virages serrés, de type ‘stop-and-go’. Nous devrions être pas mal dans cette section lente".
Et qu’en est-il de la longue ligne droite? "Ouf! Au départ, ça sera douloureux", lance Verstappen. "Nous ne pouvons rien y faire. Ça sera dur. À cause de cette longue ligne droite, nous devons réduire un peu l’appui aérodynamique, alors ça compliquera un peu notre vie dans les sections plus serrées. À cause de l’altitude, nous devrons faire tourner la turbine un peu plus vite afin de ne pas perdre trop de puissance, mais cela a des répercussions : le moteur chauffe et nous devons mieux le refroidir. Il faudra aussi bien refroidir les freins. En fait, j’aimerais bien qu’il pleuve un peu. Il nous faudrait faire la danse de la pluie!".
Le jeune Néerlandais souligne que l’altitude, et le manque d’oxygène qui en résulte, exigent des efforts supplémentaires. "Je suis arrivé ici en début de semaine, et on ressent bien que tout est plus difficile à faire. J’ai joué au tennis, je suis allé au gym, et on ressent nettement le manque d’oxygène", dit-il.
Une quatrième place à Austin
Le pilote Toro Rosso est aussi revenu sur son Grand Prix des États-Unis, où il a terminé en quatrième place. Il a commenté l’intervention de la voiture de sécurité qui lui a peut-être fait perdre une place sur le podium.
"Quand la voiture de sécurité intervient, c’est parfois positif, c’est négatif à d’autres moments. Pour moi, à Austin, ce fut négatif. J’avais une bonne avance sur mes rivaux qui devaient aussi s’arrêter pour changer de pneus. Avec la voiture de sécurité, mon avantage s’est évaporé", raconte-t-il.
Interrogé pour savoir s’il avait appris quelques chose en luttant de manière rapprochée contre Sebastian Vettel, Verstappen répond: "J’ai beaucoup aimé ça. Avec mon DRS ouvert, lui et moi allions à la même vitesse, ce qui est assez amusant. Il avait beaucoup de mal avec ses pneus usés, et je suis resté avec lui. Si j’ai appris quelque chose? Difficile à dire, car nous pilotons des voitures différentes. C’est un très bon pilote, mais il pilote aussi une excellente voiture. Il m’est difficile de dire à quel point il est vraiment bon".
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