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Portrait - Pascal Wehrlein, la confiance de la jeunesse

Le débutant de l'équipe Manor pense qu'il sera prêt à marquer les esprits dès la course de Melbourne, après seulement quatre journées de roulage en test avec sa nouvelle équipe.

Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05

Photo de: XPB Images

Pascal Wehrlein, Manor Racing avec les médias
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Pascal Wehrlein, Manor Racing
Pascal Wehrlein, Manor Racing
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Pascal Wehrlein, Manor Racing avec les médias
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05

Ses deux premières journées de roulage avec Manor lui ont donné le sourire : Pascal Wehrlein sera sans aucun doute le débutant 2016 le plus observé, ne serait-ce que du fait que Nico Rosberg doit encore sécuriser son avenir avec Mercedes-Benz au-delà de la saison 2016…

En termes d’expérience personnelle, Pascal Wehrlein fait à la fois un grand pas en avant et un petit pas en arrière. Le protégé de Mercedes-Benz arrive en effet du DTM, où la firme à l’étoile lui avait donné pour mission (accomplie avec brio) de remporter la couronne l’an dernier.

L'occasion de prouver sa valeur en tant que titulaire

Son accès au rang de titulaire, fruit d’un indéfectible soutien ayant fait de lui une pièce de négociation dans le prix de l’unité de puissance cliente Mercedes-Benz à Manor, est donc une promotion notable. D’un autre côté, Wehrlein a eu l’occasion de rouler l’an dernier avec le team double Champion du Monde et d’en développer l’auto dernier cri, entouré d’une équipe de près d’un millier de personnes : loin, bien loin des 154 employés de la modeste équipe Manor !

Pour autant, l’Allemand admet être impressionné par la manière dont Manor gère les choses, malgré de nombreux changements importants dans l’organigramme de l’équipe pendant l’hiver.

"Ça fonctionne très bien dans le garage", estime-t-il ainsi à Barcelone. "Tout le monde est très concentré et sait ce qu’il doit faire. Je pense qu’après deux jours de travail, nous travaillons déjà très bien en tant qu’équipe."

Déjà doté d’un bagage technique important grâce à son rôle de pilote de développement Mercedes l’an dernier, Wehrlein sait qu’il dispose cette année avec Manor d’un package disposant d’une base sans doute meilleure que n’importe quelle autre création de la petite équipe.

"Je pense que l’auto n’a pas été beaucoup développée l’an dernier [par manque de ressources, ndlr]. Maintenant, l’équilibre du package est meilleur avec le moteur Mercedes ; il est clairement meilleur que le moteur 2014 qu’ils avaient dans l’auto de l’an dernier ! Il y a aussi beaucoup de nouvelles choses, de nouveaux ingénieurs dans l’équipe. J’espère aussi que je serai une raison des progrès !"

Bonne équipe, bonne auto, bon pilote !

Rouler en course n’a pas de prix pour un pilote dont l’objectif est de faire une longue carrière au plus haut niveau, et de convaincre les dirigeants de Mercedes-Benz que la confiance placée en lui peut payer. C’est d’ailleurs pour l’observer dans le grand bain que les décideurs de Mercedes ont placé leur jeune espoir chez Manor, où les moyens lui seront donnés de s’illustrer si la rigueur et la vitesse sont au rendez-vous. Une approche traditionnelle de placement dans un petit team, qui a récemment permis à de grands pilotes de s’illustrer, comme Daniel Ricciardo avec HRT (avant Toro Rosso) ou Jules Bianchi chez Marussia.

"Il y a encore du potentiel à débloquer, bien entendu", poursuit Wehrlein après ses deux premières journées d’essais. "Après deux journées, nous n’avons pas atteint le plafond. Il y en a plus à venir. On a fait les vérifications pour commencer. Par la suite, ce fut plutôt des réglages, et on a de nouvelles pièces donc j’espère que nous serons encore plus rapides la semaine prochaine."

Quatre journées de tests seulement avant Melbourne, lors desquelles il doit aussi s’adapter à toutes les procédures de mise en grille, arrêts aux stands, et autres petits détails du fonctionnement d’un weekend de Grand Prix.

"Je pense que je serai prêt, oui. Ce n’est pas trop difficile !", lâche-t-il dans un sourire. "Les trois choses les plus importantes sont qu’il faut une bonne voiture, un bon pilote et une bonne équipe !"

"C’est fantastique d’être de retour dans une monoplace cette année, avec la Manor. Je suis vraiment heureux. Mais nous avons beaucoup progressé au cours des premières journées de tests et je suis content de ça. Il nous faut maintenant travailler dur pour la semaine prochaine et ça ne devrait pas être trop mal en Australie après ça !"

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