Portrait - Valtteri Bottas, l'autre diamant brut de Williams

Valtteri Bottas a la grosse cote. Le débutant finlandais de l’équipe Williams est attendu par beaucoup comme l’ingrédient miracle pouvant faire prendre la mayonnaise Maldonado, poussant celui-ci dans ses derniers retranchements, et contraignant le Vénézuélien à canaliser ses efforts pour effectuer la moisson de points espérée par Williams en 2013.

Avec une machine solide l’an dernier, Williams a manqué le coche au championnat, en dépit d’une victoire avec le moteur Renault à Barcelone.

Cette année, tous les indicateurs portent à croire que l’équipe de Grove arrive encore plus forte qu’en 2012, après avoir pris le pari de ne pas faire débuter la nouvelle monoplace lors de la première semaine d’essais à Jerez.
Etre un pilote finlandais n’est pas facile lorsque l’on est directement comparé à des noms tels que Keke Rosberg, Mika Häkkinen ou Kimi Räikkönen, comme peut en attester Heikki Kovalainen. Pour autant, Bottas ne ressent pas de pression particulière à deux semaines de faire ses grands débuts en F1. Rapide et impressionnant de constance par les conditions intermédiaires et humides de Barcelone cette semaine, le pilote Williams prend les choses comme elles viennent.

“Je ne sens pas vraiment de pression et ne suis pas nerveux”, admet-il dans un sourire. La pression, celui qui sait être observé de près se la met seul. “J’attends beaucoup de moi-même. Il y a beaucoup à apprendre. Je dois bien faire, et j’ai beaucoup de soutien autour de moi”.