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Pourquoi la F1 a plus que jamais besoin de Pirelli (2/2)

Dès le début de saison, la marque italienne avait fait part de ses interrogations concernant l’utilité de tester en février à Jerez, sur une piste abrasive et par des températures froides, sur un circuit loin des normes requises par la F1 moderne

Dès le début de saison, la marque italienne avait fait part de ses interrogations concernant l’utilité de tester en février à Jerez, sur une piste abrasive et par des températures froides, sur un circuit loin des normes requises par la F1 moderne.

Pirelli préfèrerait assurément tester sur des pistes telles qu’Abu Dhabi, ou disposant de caractéristiques plus semblables à ce qui est rencontré dès Melbourne, en termes de températures. Des conditions qui éviteraient également à la marque une mauvaise perception venant grand public, trop souvent exposé à des critiques venant de tous bords en début de saison concernant l’endurance de pneus -qui ne sont pas conçus pour rouler sur des circuits tels que Jerez à cette période de l’année-, de la part d'équipes ne comprenant pas encore leur fonctionnement.

Premières concernées donc, les équipes disposeraient également de données plus révélatrices après les essais pour mener à bien leur programme de développement propre autour de la compréhension des enveloppes, qui restaient ces dernières années un mystère pour bon nombre d’ingénieurs jusqu’à la fin de premier tiers de la saison…

Une nouvelle fois, Paul Hembery estime que bon nombre de problèmes pourraient être réglés avec une facilité faite au niveau des règlements, et avec le bon-vouloir des instances dirigeantes et des teams. Le fait de retarder la signature du contrat 2014 force Pirelli à développer des gommes avec seulement l’hypothèse d’une participation l’an prochain, sans garanties, créant ainsi le risque latent de subir une nouvelle fois de grosses polémiques en raison d’une préparation insuffisante. Une situation inacceptable pour le fournisseur, qui estime que personne ne serait en mesure de proposer une meilleure solution pour la F1 dans ces circonstances.

Nous n’avons pas besoin de la Formule 1 pour survivre en tant que business ; cela fait partie de notre compagnie”, rappelle-t-il, provocateur à ESPN. “En novembre, nous pourrions faire nos sacs et ce sera le problème de quelqu’un d’autre, mais nous avons fait tous les efforts possibles pour régler les choses. Nous n’avons pas donné de dates butoir ; nous travaillons seulement dessus. C’est peut-être idiot de le faire, mais nous aurions dû insister pour que les choses soient faites. On est à la mi-juillet, et si quelqu’un souhaite entrer en jeu et prendre le relais, je pense qu’ils seraient très braves, car les problèmes dont nous souffrons seraient les mêmes problèmes avec lesquels travaillerait n’importe quelle compagnie, sincèrement”…

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