Pourquoi la F1 a plus que jamais besoin de Pirelli (1/2)
Pirelli aurait officieusement souhaité disposer d’un contrat arrêté et signé dès la fin du mois de juin de cette année afin de pouvoir pleinement se concentrer sur le développement des pneus 2014 et préparer son programme de communication mondial, autour de ce qui représente un investissement financier, logistique et humain massif sur plusieurs années
Pirelli aurait officieusement souhaité disposer d’un contrat arrêté et signé dès la fin du mois de juin de cette année afin de pouvoir pleinement se concentrer sur le développement des pneus 2014 et préparer son programme de communication mondial, autour de ce qui représente un investissement financier, logistique et humain massif sur plusieurs années.
Mais avec une saison tissée d’un fil d’Ariane autour de la difficile question des pneus et des règles en place empêchant le manufacturier italien de travailler à sa guise pour le bien de tous, les choses restent encore officiellement en statuquo. Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport, détaille certaines des raisons pour lesquelles l’accord de prolongation de contrat prend du temps à être entériné.
“Il y a des choses qui doivent changer, et nous ne pouvons pas risquer de nous placer dans cette situation une nouvelle fois”, martèle-t-il au micro d’ESPN. “Il ne fait aucun doute que cela doit changer. Si le sport ne souhaite pas changer, ils peuvent trouver quelqu’un d’autre. Nous souhaitons évidemment rester, mais nous avons besoin de changements, et ne pouvons pas seulement en parler”, affirme-t-il, agacé de voir qu’il est impossible pour Pirelli de disposer d’une monoplace contemporaine pour réaliser des tests de développement.
Le sentiment de Pirelli demeure que la désagréable publicité du GP de Grande-Bretagne ou des essais privés avec Mercedes aurait pu être évitée, si des conditions de travail adéquates avaient été offertes au manufacturier de part des règles plus souples, profitant à toutes les parties : manufacturier, équipes et instances dirigeantes.
Le second aspect préoccupant Hembery concerne la révolution technique en vigueur la saison prochaine, qui modifiera de façon importante le comportement des monoplaces et reste très difficile à évaluer.
“C’est un peu étrange. Ce n’est pas comme les monoplaces actuelles, qui sont des évolutions. Ce sera un gros changement et cela modifiera la façon de piloter”, assure-t-il, estimant qu’il est souhaitable pour les pilotes de savoir ce dont ils disposeront la saison prochaine avant de rouler en GP, et que ces derniers participent au développement. Développement, qui devrait intervenir sur des circuits plus représentatifs des conditions rencontrées en cours de saison, assure Pirelli, qui n'attend qu'un feu vert depuis des mois pour lancer tout ceci concrètement.
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