Pourquoi Vettel a quitté le briefing des pilotes en Autriche

Selon les pilotes présents au briefing du Grand Prix d'Autriche, une discussion redondante a frustré Sebastian Vettel et motivé son départ précipité.

Sebastian Vettel, Aston Martin

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Convoqué par la FIA pour avoir quitté le briefing des pilotes du Grand Prix d'Autriche avant son terme, Sebastian Vettel a écopé d'une amende de 25 000 euros avec sursis. Le pilote Aston Martin et quadruple Champion du monde a présenté ses excuses au directeur de course, Niels Wittich, toutefois il a refusé de s'épancher sur les raisons de son départ précipité, "demandez à la FIA" ayant été sa seule réponse.

Les autres pilotes présents à cette réunion se sont néanmoins montrés plus loquaces. Mick Schumacher a ainsi précisé que la frustration de Vettel avait été nourrie par un débat redondant. "J'ai eu l'impression que nous tournions en rond avec certains des sujets qui ont été abordés, c'était plus long que nécessaire", a expliqué le pilote Haas. "Je comprends parfaitement la décision de Seb et je pense que beaucoup d'autres pilotes ont aussi ressenti le besoin de quitter le briefing."

Daniel Ricciardo a quant à lui ajouté qu'en raison de l'emploi du temps chargé qui était confié aux pilotes lors d'un week-end de Grand Prix, un briefing s'éternisant pouvait être considéré par certains comme une perte de temps.

"Je ne veux pas parler pour Seb mais parfois nous avons du travail d'ingénierie à faire", a avancé l'Australien. "Donc je pense que, parfois, si on tergiverse [sur un sujet], et il y a toujours des discussions, et que ça s'étire sans avoir de réponse définitive, c'est sûr que certains se disent : 'Je dois filer.' Seb a été évidemment un peu frustré par ces tergiversions. Il l'a bien montré."

Il est entendu que la colère de Vettel concernait l'accent mis par la FIA sur des sujets jugés mineurs, tels que le respect des limites de la piste et la procédure d'entrée dans la voie des stands. En course, 43 tours ont été effacés et quatre pénalités de temps de cinq secondes ont été distribuées aux pilotes ayant coupé trop souvent la ligne blanche.

Et bien que certains pilotes aient qualifié ce serrage de vis de "plaisanterie", la FIA a souligné qu'elle ne faisait que répondre aux demandes de ces mêmes pilotes sur une meilleure cohérence dans la manière d'arbitrer.

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