Le premier tour de course plus crucial que jamais en 2017
Sergio Pérez estime que le premier tour des Grands Prix est devenu encore plus important que par le passé, compte tenu des difficultés à doubler en course depuis l'introduction du nouveau règlement technique.
Sergio Perez, Force India VJM10
Sahara Force India F1
Auteur d'un premier tour remarquable à Bahreïn, Sergio Pérez a gagné plusieurs places après être parti loin sur la grille de départ. Dix-huitième à l'extinction des feux, le Mexicain était 13e au terme de la première boucle. Pour lui, il s'agit de l'illustration parfaite de l'importance encore plus forte cette année de cet instant de la course, alors que les dépassements sont devenus plus difficiles.
"Sans aucun doute, le premier tour est essentiel désormais", explique le pilote Force India à Motorsport.com. "Il faut prendre des risques calculés, particulièrement quand on est dans le peloton, car de nombreuses choses peuvent mal se passer. Ce n'est pas uniquement de notre côté, il y a de nombreux rookies. Ce n'est pas facile de toujours faire le meilleur premier tour."
La caméra embarquée de Pérez sur le circuit de Sakhir a mis en valeur l'effort produit dans le premier tour du Grand Prix. Pourtant, le principal intéressé n'avait pas le sentiment d'avoir fait ce qu'il y avait de mieux à l'extinction des feux, avant que son attaque dans les hectomètres suivants ne s'avère finalement payante.
"C'était vraiment un bon tour, particulièrement parce que mon départ était mauvais", assure-t-il. "On peut voir la Sauber à côté de moi passer, et je me suis dit : 'Oh non'. J'avais besoin de prendre un bon départ et je ne l'ai pas fait. Mais j'ai vu un petit espace au premier virage entre Fernando [Alonso] et Sainz, j'y suis allé et ça a vraiment bien fonctionné. À partir de là, j'ai réussi à me frayer un chemin."
"C'est important de ne pas s'accrocher et de ne pas avoir de crevaison ou de dégâts sur l'aileron avant. Il faut être très précis. On ne sait pas ce que font ceux qui sont devant, et les autres devant eux, donc il faut réagir rapidement. Si on freine trop tard pour eux, ceux qui sont devant peuvent freiner plus tôt et on leur rentre dedans. Ce n'est pas une position facile dans laquelle se trouver."
La performance pure encore insuffisante
À Bahreïn, ce premier tour ainsi que l'excellente stratégie mise en place par Force India ont permis à Pérez d'aller chercher la 7e place à l'arrivée. Néanmoins, cela ne doit pas masquer les difficultés de l'écurie à se montrer véloce en qualifications, exercice dans lequel ni le Mexicain ni son coéquipier Esteban Ocon ne sont parvenus à atteindre la Q3 sur le tracé de Sakhir.
"Je pense que ce dont nous manquons essentiellement, c'est d'appui aérodynamique", estime Pérez. "Je le dis depuis un moment, j'ai le sentiment que nous sommes l'équipe la plus lente du milieu de grille."
"Même si les résultats ne le montrent pas, car nous sommes quatrièmes du championnat constructeurs actuellement, je pense que nous sommes pour le moment l'équipe la plus lente du milieu de grille. Nous avons réussi à tirer parti des opportunités. Mais quand nous allons sur un circuit où la voiture compte beaucoup, comme à Bahreïn, nous avons beaucoup de mal."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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