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La priorité de Toro Rosso et Honda : être fiable dès Barcelone

Pour la première fois depuis le retour de Honda en F1 il y a trois ans, l'unité de puissance japonaise va prendre place dans une monoplace qui n'est pas une McLaren.

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12

Photo de: Sutton Motorsport Images

James Key, directeur technique Scuderia Toro Rosso, et Franz Tost, Team Principal, Scuderia Toro Rosso
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12
Carlos Sainz Jr., Scuderia Scuderia Toro Rosso STR12, abandonne
Fret Honda
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12
De l'eau sur le logo Honda du nez de la McLaren MCL32
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12

Les premiers tours de roue auront lieu à la fin du mois à Barcelone avec la Toro Rosso STR13, et ils seront particulièrement décisifs pour la suite de la nouvelle collaboration entre les deux entités.

Ces trois dernières saisons, le projet F1 de Honda a davantage ressemblé à un chemin de croix qu'à autre chose, le manque de performance et de fiabilité minant tout espoir de progrès significatifs. Il y a pourtant eu des signes d'améliorations, mais pas assez pour éviter un inévitable divorce avec McLaren.

Si la page est tournée, trouver cette fiabilité dès les premiers jours de roulage sera absolument crucial. Directeur technique de Toro Rosso, James Key ne dit pas le contraire. Comme le Britannique le rappelle lui-même, l'écurie de Faenza a sans doute tout connu sur le plan de la motorisation depuis le début de l'ère hybride, et le manque de kilométrage lors des essais hivernaux s'est avéré être le point faible le plus préjudiciable parmi tous ceux rencontrés. 

L'objectif de Toro Rosso et Honda est donc commun : être le plus fiable possible dès Barcelone afin d'accumuler les tours, poser des bases saines et ensuite porter l'attention sur la performance. 

"Oui, je crois que ça fait une énorme différence", confirme James Key, interrogé par Racer. "C'est autant pour nous que pour Honda, ensemble, c'est important pour nous de connaître cette situation. Lorsque nous avons utilisé le moteur Ferrari 2015 en 2016, c'était un moteur très bien établi. Il a fait toute la saison : tous ces problèmes avaient été mis à plat et le résultat c'est que nous avons été extrêmement fiables et nous avions pu faire énormément lors des essais hivernaux. C'était extrêmement utile pour l'équipe et pour les pilotes. Ça fait donc une différence."

"Nous avons connu des expériences différentes ! L'année dernière, je crois que nous avons fait moitié moins de kilométrage, et en 2014 nous avions fait une toute petite distance, et c'était à chaque fois lié à l'unité de puissance. Je pense donc que c'est important."

Faire et défaire... c'est travailler !

Intégrer le moteur Honda au châssis Toro Rosso reste un défi, tout comme c'était le cas avec le bloc Ferrari puis le Renault l'an passé. Au moins l'écurie italienne est-elle habituée à changer d'unité de puissance et à travailler sur la meilleure intégration possible. Ce qui n'écarte pas le risque de quelques mauvaises surprises à gommer au début des essais hivernaux. 

"Nous verrons où nous en serons", conclut James Key. "Ça compte bien sûr énormément aussi pour Honda, donc j'espère que ça ira. Il pourrait y avoir des problèmes de jeunesse avec certaines choses, mais les essais sont faits pour ça. On ne sait jamais, mais c'est l'objectif des deux côtés."

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