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Protection de la tête, pneus plus rapides : les demandes du GPDA

Président du GPDA - l’association des pilotes de Grand Prix -, Alexander Wurz a révélé que les pilotes étaient désormais unanimes pour aller vers une meilleure protection de la tête en monoplace. 

Concept de cockpit

Giorgio Piola

La FIA va tester des cockpits fermés
Test de cockpit fermé
Design de cockpit fermé de la FIA
Alexander Wurz, mentor des pilotes Williams, avec Sebastian Vettel, Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 mène au départ de la course
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T rentre aux stands avec une crevaison
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T rentre aux stands avec une crevaison
Carlos Sainz Jr.,  Scuderia Toro Rosso STR10
Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Depuis les accidents tragiques qui ont coûté la vie à Jules Bianchi en F1 et à Justin Wilson en IndyCar, les recherches sur les cockpits fermés et les solutions de protection de la tête du pilote se sont accélérées. Elles sont en cours depuis plusieurs années, notamment après l’accident de Felipe Massa en 2009 en Hongrie et le décès de Henry Surtees en F2, mais aucune solution vraiment satisfaisante n’a été trouvée. 

Tout en gardant la confidentialité de mise, Wurz explique que les récentes études menées par la FIA ont permis de dégager un concept qui pourrait être rapidement adopté. On sait que plusieurs choses ont été testées, avec des systèmes différents pour éviter que des projectiles n’atteignent les pilotes. L’un d’entre eux avait était soumis par Mercedes. 

"Les recherches que les experts de la FIA ont faites sont très complètes et le processus a apporté une solution claire", a révélé Wurz à la BBC. "Désormais, les pilotes ont le sentiment qu’il est temps d’introduire une protection supplémentaire au plus tard en 2017."

"Evidemment, des changements structurels sont requis sur le châssis mais, avec presque un an de délai, je ne vois pas un technicien s’opposer à des améliorations importantes pour la sécurité, spécialement compte tenu des derniers gros accidents qui ont entraîné des blessures à la tête en monoplace. Tous les pilotes, et moi-même, espérons que le passage à une protection supplémentaire pour la tête sera une formalité."

Les pilotes veulent des pneus plus rapides

Wurz a également dévoilé qu’un accord, dont il garde les détails confidentiels là aussi, a été trouvé entre les pilotes pour formuler une demande claire quant aux pneus qui équiperont les monoplaces en 2017. On sait que ceux-ci seront plus larges, dans le but de rendre les monoplaces plus spectaculaires, et que cela doit accompagner une révision technique du règlement aérodynamique, encore discutée aujourd’hui

Après les mésaventures rencontrées ces dernières années avec les gommes, compte tenu du cahier des charges imposé à Pirelli, les pilotes ont régulièrement critiqué les pneumatiques. Ce fut dernièrement le cas lors du Grand Prix de Belgique 2015, après l’accident de Sebastian Vettel en fin de course dans le Raidillon. 

Wurz explique que les pilotes du GPDA se sont exprimés en faveur d’un pneu qui "leur permet d’attaquer et d’extraire à nouveau tout ce qui est possible de ces voitures de course extraordinaires, car c’est de la F1 dont il est question, le pinacle du sport automobile que nous aimons tous". 

"Les pilotes veulent souligner très clairement qu’ils aimeraient que Pirelli produise un pneu qui va plus vite dans les virages tout en assurant la sécurité. Si nous avons des pneus qui adhèrent, nous aurons des pilotes heureux, et avoir des pilotes heureux signifie avoir des performances authentiques et honnêtes, un message pur pour le produit, et un pilotage des voitures au maximum. C’est ce que nous voulons et, conformément au sondage que nous avons fait l’an dernier, c’est ce que tous les fans attendent."

Wurz souligne que cette requête est parfaitement compatible avec les standards de sécurité également exigés par le GPDA. 

"Nous savons que la sécurité des voitures et des circuits a été faite pour de plus hautes vitesses", rappelle-t-il. "Nous avons déjà vu de plus grandes vitesses de passage en courbe en F1, en 2009, quand les voitures étaient 45 km/h plus rapides dans les virages. Bien que nous, les pilotes, voulions minimiser les dangers en utilisant des technologies modernes et l’incroyable expérience de la F1 en matière de sécurité développée au fil des années, nous acceptons les risques liés à la course, dans une certaine mesure. Mais avant toute chose, les pilotes veulent aller vite."

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