Qualifications 2013 – Avaleurs et avalés (1/2)
Si chaque GP présente bien entendu des conditions différentes faites de maintes spécificités (expérience, circuit, préparation technique, évolutions sur les autos, stratégie, aléas en cours de weekend, conditions météo, pénalités, etc), c’est bien avec les résultats en qualifications que sont souvent comparés les pilotes en termes de performances sur la globalité d’une saison
Si chaque GP présente bien entendu des conditions différentes faites de maintes spécificités (expérience, circuit, préparation technique, évolutions sur les autos, stratégie, aléas en cours de weekend, conditions météo, pénalités, etc), c’est bien avec les résultats en qualifications que sont souvent comparés les pilotes en termes de performances sur la globalité d’une saison.
A monoplace similaire, les comparaisons entre coéquipiers peuvent s’avérer très dures ou au contraire flatteuses. ToileF1 vous propose un coup d’œil aux chiffres bruts et vous laisse le soin d’en tirer vos propres conclusions…
Depuis le début de la saison, trois pilotes ont signé un impressionnant 7/0 en qualifications face à leurs coéquipiers respectifs. On trouve parmi ceux-là le Triple Champion du Monde en titre Sebastian Vettel, face à un Mark Webber dont l’aversion pour les enveloppes Pirelli depuis trois saisons n’est plus un secret. Grâce à ses solides performances du samedi notamment (sa dernière pole fut signée au Canada), l’Allemand n’est jamais arrivé plus loin que la 4ème place cette année, tandis que Webber ne peut se satisfaire pour l’heure que de deux podiums.
Kimi Räikkönen exécute d’une façon similaire son implacable loi chez Lotus. Vainqueur 7 fois de son duel en qualifications face à Grosjean sur autant de rendez-vous, Iceman, qui s’est parfois retrouvé relégué derrière en vitesse pure par son coéquipier franco-suisse la saison dernière, affirme sa stature de pilote complet en prenant le meilleur sur un pilote réputé pour sa vitesse sur un tour unique. Une réponse rapide est attendue de Grosjean.
Enfin, Nico Hülkenberg fait comprendre qui est le patron chez Sauber au débutant Esteban Gutierrez, faisant mesurer au jeune Mexicain le chemin qui le sépare du niveau auquel il est attendu à ce stade de la compétition.
La comparaison est très flatteuse pour Jules Bianchi chez Marussia : reléguant son coéquipier Chilton (lui aussi débutant) derrière lui sur la grille à 6 reprises, le jeune Français tape décidemment dans l’œil des dirigeants de la F1 dans toutes les conditions. Au Canada, Jules a semblé hésitant sur le mouillé de Montréal, mais son application sage témoigne également d’une vision globale d’un weekend de course. Mieux, elle permet à Marussia de régulièrement prendre le dessus sur son rival direct, Caterham.
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