Qualifs, Halo, radio - Hülkenberg sans détour !

Le pilote allemand parle en toute franchise de son sentiment sur les changements de format qualificatif, d'interdictions radio et des tests en cours du halo protecteur.

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09

Photo de: XPB Images

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hülkenberg signe des autographes
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H avec la protection de cockpit de type
Nico Hülkenberg, Sahara Force India F1 marche sur le circuit avec l'équipe
Le concept de halo selon Red Bull
Le halo utilisé sur la Ferrari SF16-H
Détails du nez de la Sahara Force India F1 VJM09
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Nico Hülkenberg avec un fan
Nico Hülkenberg, Sahara Force India F1, avec les fans
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1
Nico Hülkenberg, Sahara Force India F1 marche sur le circuit avec l'équipe

Nico Hülkenberg pourra-t-il être de ceux qui viennent se mêler à la lutte pour quelques podiums cette saison avec sa Force India ? L'Allemand l'espère certainement, alors qu'il court encore après une première arrivée dans le top 3, qui lui échappe depuis le début de sa carrière F1.

La lutte pour les bons points sera quoi qu'il en soit une nouvelle fois acharnée en milieu de peloton et une petite différence suffit pour émerger en tête de second tiers de plateau ou échouer en fin de celui-ci. Sur la base de ce qu'il a vu en essais à Barcelone, Hülkenberg ne manque pas de rivaux.

"Vous savez comment est le milieu de plateau actuellement : Toro Rosso a l'air assez compétitif. Red Bull et Williams sont un peu devant. Espérons que ça ne se confirmera pas !", commente-t-il ce jeudi en Australie.

Les pilotes mis devant le fait accompli avec le format qualificatif

Même si tout le monde en parle à Melbourne, le format de qualifications évolutif ne devrait pas révolutionner l'action en piste, estime l'Allemand.

"Je ne pense pas que ça va changer la face du monde", plaisante-t-il. "Nous faisons toujours des runs normaux. Mais je n'en suis pas certain, pour être franc. Je pense que c'est l'une de ces choses que l'on découvre sur le moment et qu'on apprend au fur et à mesure. Mais je pense que nous serons OK."

"C'est arrivé comme une surprise. Aucune rumeur à ce sujet trois semaines avant le début de la saison, et d'un coup, boum ! Voilà le nouveau format de qualifications ! Ce fut très surprenant, et c'est vraiment arrivé de nulle part. Cela ne sert à rien maintenant d'en discuter, de dire si nous aimons ou pas. C'est adopté, et il faut le comprendre et s'y faire."

Le pilote Force India minimise aussi pour le moment l'impact de l'ouverture des choix de gommes par les équipes en course. "Je pense que c'est assez similaire. Je ne vois pas ça avoir un grand effet", estime-t-il ainsi en restant en surface de la question.

L'excitation de pouvoir faire la différence sans la radio

Le fait que les pilotes voient en revanche leurs courses sérieusement altérées par les interdictions radio renforcées apporte du sel à bord des monoplaces.

"Ça, c'est l'une des choses qui sera plus intéressante en course", sourit le vainqueur des 24 Heures du Mans 2015. "Il y en a beaucoup plus sur le dos du pilote, désormais. Plus de responsabilités pour nous, plutôt que de simplement nous battre et piloter vite. Ça a l'air plus excitant et j'aime les défis. J'ai hâte de voir ça."

"Je pense que oui, le pilote a un rôle accru [avec ces changements]. Il nous faut gérer plus de choses, et ce sont des choses qui peuvent se convertir en performance. Donc oui, ça me plait plutôt pour le moment ! Je n'ai pas encore testé, mais ça a l'air cool !"

L'un des sujets divisant en revanche les opinions des pilotes est un dispositif n'ayant pourtant pas encore été introduit dans les règles. Le Halo protecteur, dont le but est de renforcer la sécurité autour de la tête des pilotes, suscite le débat. Après s'être prononcé radicalement contre l'idée, Hülkenberg a vu Ricciardo lui rétorquer qu'il n'était pas approprié de jouer aux héros avec ce sujet.

"J'ai lu ça et ça m'a fait sourire, pour tout dire", commente Hülkenberg, qui sait que les teams testent différentes solutions avec la FIA mais que rien n'est encore adopté. "Il a son opinion et j'ai la mienne. Il doit la respecter. Au final, mon opinion n'a pas changé ; on verra comment ça se finit. Nous sommes différents, avec des opinions différentes ; c'est normal."

 

Propos recueillis par Andrew van Leeuwen

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