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Formule 1 Grand Prix d'Italie

Quand Alonso lâchait des bombes atomiques sur Schumacher

Un duel pour le titre mondial F1 puise dans des ressources psychologiques insoupçonnées, et le jeune Fernando Alonso avait parfois du mal à gérer la pression.

Michael Schumacher et Fernando Alonso
Michael Schumacher et Fernando Alonso
Fernando Alonso rentre à pieds aux stands
Fernando Alonso abandonne sur ennui moteur
Podium: le vainqueur Michael Schumacher et Jean Todt
Fernando Alonso avec le pouce vers le bas suite à la décision de la FIA de la rétrograder sur la grille
Pneu endommagé sur la voiture de Fernando Alonso
Michael Schumacher fête son 90e succès 90th et le 90e de Ferrari avec les membres de la Scuderia Ferrari
Fernando Alonso

Sanguin et rarement à court de véhémence devant les micros, Fernando Alonso offre peut-être souvent de nos jours une facette mature de lui-même – tout en gardant de bonnes sorties pour ses ingénieurs à la radio ! Mais on se rappelle que le jeune homme tendu des années de quête du titre mondial 2006 était électrique !

Chaud bouillant comme son homologue Juan Pablo Montoya, le taurillon des Asturies voyait rouge quand était agitée devant lui la cape Ferrari du seul pilote qu’il s’était donné pour mission de battre coûte que coûte : Michael Schumacher.

"Le pilote le moins sportif de l'Histoire !"

La compétition se tenait ainsi en piste, mais aussi en dehors, et Alonso savait qu’il trouverait un porte-voix dès qu’il porterait des propos sur le Champion allemand, idéalement, auprès de la presse française ou espagnole.

Faisant référence au fameux coup de tête donné par Zinedine Zidane à Marco Materazzi en finale de la Coupe du Monde 2006, Alonso lâchait des propos lourds à l’encontre de son rival de piste.

"Zidane s’est retiré avec plus de gloire que Schumacher", estimait-il ainsi, quand on lui demandait de commenter le départ à la retraite de celui contre lequel il se battait encore activement pour le titre mondial. "Michael est l’homme au plus de sanctions et le pilote le moins sportif de l’Histoire de la Formule 1".

"Cela ne signifie pas qu’il n’a pas été le meilleur pilote, et se battre contre lui a été un honneur et un plaisir", tempérait-il cependant, conscient du besoin de jeter un peu d’eau sur le feu de pampa qu’il faisait partir.

Le contexte des propos était celui d’un Alonso furieux après l’Italie du fait de s’être vu lui-même pénalisé par les commissaires pour avoir bloqué Felipe Massa, alors équipier de Schumacher, en qualifications.

Tellement furieux qu’il déclarait même reconsidérer sa présence en F1.

"Tu penses à arrêter de courir… Mais ça passe vite une fois que tu remets le casque. Je suis sûr à 100% que j’aurais pu gagner cette course de n’importe quelle place de la grille. Mais je suis certain que rira bien qui rira le dernier".

L’Espagnol avait connu un weekend très difficile, ne se qualifiant que dixième avec sa Renault et ne voyant pas l’arrivée en raison d’une avarie moteur, pendant que Schumacher remportait le GP et se replaçait à deux points de l’Espagnol dans la course au titre 2006 à trois manches de la fin de saison.

Alonso décrocha finalement sa seconde couronne mondiale – la dernière à ce jour – en fin de saison et prit la direction de McLaren, où il fit équipe pour une unique saison avec le débutant Lewis Hamilton, avant de retrouver de nouveau refuge chez Renault consécutivement à une grosse désillusion concernant le statut égal accordé par McLaren à celui qui se considérait alors comme l’incontestable numéro 1 du plateau.

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