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Quand Newey se positionnait contre les châssis clients

A l’heure où la FIA se pose des questions pour trouver une solution économique et sportive durable assurant aux équipes F1 de pouvoir courir en limitant leurs coûts, de nombreuses propositions de gel technique et de standardisation de composants ont été mises sur la table

A l’heure où la FIA se pose des questions pour trouver une solution économique et sportive durable assurant aux équipes F1 de pouvoir courir en limitant leurs coûts, de nombreuses propositions de gel technique et de standardisation de composants ont été mises sur la table.



Fort heureusement, pour l’heure, la question de rétablir l’autorisation de vendre des châssis clients n’est pas considérée, cette problématique ayant déjà été une réalité dans un passé récent, et divisant singulièrement le plateau. La vente de technologies développées par des top teams à d’autres équipes crée non seulement un danger de contrôle direct des performances des équipes fournies, mais également l’instauration définitive d’une F1 à deux vitesses, avec des développeurs et des acheteurs, et une distribution des richesses pour le moins bancale avec des teams capables d’amortir leurs coûts de R&D grâce aux paiements des autres.



En 2004, alors que se dessinaient les règlements sportifs 2006, Adrian Newey, alors chez McLaren, défendait la composition d’un châssis à la propriété intellectuelle unique par chaque équipe, même si l’ironie l’enverra très vite chez Red Bull, où ses créations seront directement exploitées par Toro Rosso pendant plusieurs années grâce à la compagnie cousine Red Bull Technology.



« Personnellement, je pense qu’autoriser les équipes à vendre leurs designs ou même des pièces à d’autres équipes est une route très dangereuse, car ce qui va se produire est que les équipes de milieu de grille vont finir par soit disparaitre, soit acheter les voitures ou les designs d’autres personnes. Et très rapidement, on se retrouvera dans une position dans laquelle on aura seulement trois ou quatre équipes capables de designer leurs propres voitures, le reste étant des acheteurs », expliquait-il alors de façon très raisonnée.

« Ce serait très triste pour la F1. Ceci dit, contrôler les coûts est une bonne chose. Globalement, les équipes dépenseront toujours leur budget ».

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