Quand Prost promettait une revanche contre les détracteurs de son team
Le parcours d'Alain Prost en tant que Directeur d'Equipe n'a pas été simple, et si le potentiel en piste des autos du Professeur ont parfois fait rêver avec notamment deux podiums pour la première saison du team, en 1997, nombreux sont les souvenirs douloureux d'un projet qui quitta finalement la F1 par la petite porte
Le parcours d'Alain Prost en tant que Directeur d'Equipe n'a pas été simple, et si le potentiel en piste des autos du Professeur ont parfois fait rêver avec notamment deux podiums pour la première saison du team, en 1997, nombreux sont les souvenirs douloureux d'un projet qui quitta finalement la F1 par la petite porte.
En 2000, après une saison difficile, le Quadruple Champion du Monde poussait un coup de gueule remarqué dans F1 Racing, regrettant le manque de soutien de la presse française et le traitement de son projet dans l'Hexagone.
Amer, Prost ne comprenait pas l'acharnement médiatique autour du team n'ayant pas signé le moindre point au Championnat du Monde cette année-là. Pour lui, les coups-bas contre son équipe propulsée par Peugeot et soutenue par le cigarettier Gauloises tenaient plus d'un agenda politique et de luttes d'influence malsaines. Un discours dont on entend une réminiscence aujourd'hui dans la bouche de Monisha Kaltenborn, qui regrette que le sauvetage de Sauber ne figure pas parmi les priorités évidentes du paddock en dépit de ces temps de crise pour l'équilibre F1.
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"J'ai été victime d'attaques ciblées, précises et prouvables", lâchait ainsi Prost. "Il y avait un réel désir de me nuire et je ne peux pas accepter cela. Est-ce que je vais mettre des avocats là-dessus? J'y pense. J'ai des dossiers"…
"Les gens me passent dessus avec une aisance déroutante. Prendre du plaisir à faire passer des commérages est typiquement Français et très Parisien. C'est aussi très lassant".
Peugeot et Gauloises décidèrent de quitter le navire au terme de la saison 2000, contraignant Prost à abandonner son rêve d'équipe 100% française et à signer un accord de motorisation avec Ferrari. Revanchard, Prost comptait bien ne pas se laisser marcher dessus.
"Si nous sommes compétitifs en 2001, je me permettrai de dire et prouver quelques petites choses que tout le monde n'aimerait pas entendre", promettait-il. "La revanche se fera en piste en premier, puis plus tard, j'expliquerai. La vérité pourrait être très inconfortable. Je n'oublie jamais et je ne pardonnerai pas".
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