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Quantum of Solace - Les (faux) millionnaires en F1 (1/2)

Souvenez-vous il y a quelques mois : aux abois financièrement, l'écurie Lotus F1 Team cherchait désespéramment un bailleur de fonds afin de conserver son statut d'outsider de luxe ou au mieux, d'être un candidat régulier à la victoire

Souvenez-vous il y a quelques mois : aux abois financièrement, l'écurie Lotus F1 Team cherchait désespéramment un bailleur de fonds afin de conserver son statut d'outsider de luxe ou au mieux, d'être un candidat régulier à la victoire. Pendant un temps, un accord avec Quantum Motorsport semblait sur le point de se conclure, avec en prime l'engagement du prometteur Nico Hülkenberg aux côtés de Romain Grosjean, l'un comme l'autre étant sur une belle série.

Or, malgré les promesses de son représentant Mansoor Ijaz, aucun accord, que ce soit en tant qu'actionnaire ou simple partenaire commercial, n'a été trouvé. Une situation poussant Lotus à se tourner vers les millions (réels, ceux-là) de PVDSA et de Pastor Maldonado. Dans l'histoire, Lotus a accumulé un retard qui sera bien difficile à rattraper, comme l'ont démontré les essais hivernaux et la première course.

Si aujourd'hui, toute la lumière n'a pas été faite sur Quantum, il était déjà de notoriété publique que l'investisseur trainait des casseroles derrière lui, notamment une affaire d’État au Pakistan, pays d'où le groupe est originaire. A ce titre, il n'est pas le premier et hélas sans doute pas le dernier de la longue liste des simili-investisseurs de la Formule 1.

Depuis que le sport automobile a entamé sa marche en avant, les mécènes de tout bord se sont penchés sur la poule aux œufs d'or. Certains, dont la richesse était réelle ont même connu leur heure de gloire, comme le fameux Lord Alexander Hesketh, dans les années 70. Cet aristocrate rock'n roll anglais un peu enrobé permit au regretté James Hunt de démontrer à tous qu'il pouvait gagner tout en menant son train de vie qui lui était caractéristique. D'autres millionnaires lancèrent leurs équipes comme Teddy Yip avec Théodore, un personnage (d)étonnant qui participa également au succès du célèbre Grand Prix de Macao, course qui consacra bon nombre d'espoirs de la F1.

D'autres personnages haut en couleurs s'invitèrent à la fête dans la décennie suivante, tel que David Thieme chez Lotus, avant que le fisc ne le rappelle à ses devoirs. Sa défection, couplée à l'interdiction de la controversée Lotus 88 à double châssis força Lotus à déclarer forfait lors du Grand Prix de Saint Marin 1981. Plus bas dans la hiérarchie, le belge Jean-Pierre Van Rossem reprit Onyx, qui avait accompli des débuts prometteurs en 89 (un podium à Estoril avec Stefan Johansson) en se faisant passer pour l'inventeur d'un système boursier révolutionnaire. Inutile de préciser que ce n'était que du vent.

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