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Que trouvera un nouveau team en F1?

La donne n’est pas évidente pour les structures souhaitant faire leur entrée en F1

La donne n’est pas évidente pour les structures souhaitant faire leur entrée en F1. C’est tout le modèle économique et sportif du sport qui est à prendre en compte, et il est loin d'être évident actuellement, à tel point que Bernie Ecclestone, provoquant, n'hésite pas à dire que le sport se porterait parfaitement bien avec plusieurs équipes de moins (et trois autos par team?).

Le fait est que équipes indépendantes, c'est-à-dire, non financées par un constructeur ou une supermarque, ont du mal à joindre les deux bouts et à atteindre l’équilibre. Mener des projets sur le long terme s’avère difficile, malgré la politique de réduction des coûts promise par la FIA, même pour des structures gagnantes, populaires, et disposant de solides pilotes, comme l’a malheureusement prouvé Lotus ces dernières saisons (Enstone cumule 114 millions de livres sterling de dettes en dépit du fait d'avoir aligné Kimi Räikkönen et remporté des GP).

La structure même de la F1, dans sa façon de redistribuer les revenus générés, tient compte d'accord signés entre chaque team et la FOM, selon des critères parfois subjectifs, et mettant par exemple l'accent sur l'importance historique du team (plus que par ses résultats actuels) ou son poids politique. Ecclestone est le premier à dire que la F1 sans Ferrari n'est plus de la F1, et réserve plusieurs dizaines de millions par an à la Scuderia. C'est ce qui pousse Gérard Lopez à dire que certaines équipes disputent un 100 mètres en partant de la ligne des 200 mètres.

Sauber, Williams, dont les noms sont devenus emblématiques en F1, ne disposent pas du soutien d’usine d’un constructeur et se battent pour maintenir les comptes dans le vert. Leur business model repose sur des promesses de résultats sportifs à leurs potentiels sponsors en échange d'un coup de pouce budgétaire. Mais Lotus a démontré que la donne est bien plus compliquée que cela, même avec des podiums réguliers et une visibilité publique extrême… Difficile, dès lors, de convaincre un mécène de jouer le jeu.

Quant aux équipes arrivées lors de la précédente impulsion de la FIA, elles n’ont encore marqué aucun point au championnat à ce jour, et HRT a définitivement disparu de la grille. Cosworth, qui motorisait Marussia, Caterham et HRT, n’a pas franchi le virage du turbo en 2014, mais ToileF1 pense savoir que le projet V6 est plus que jamais en vie en Grande-Bretagne (où Adam Parr est revenu aux affaires) et que le motoriste prévoit un retour en F1 dès 2015. Le nom de Lotus comme équipe fournie résonne d’ailleurs çà et là parmi des personnes proches des deux parties.

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