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Quelles sont les procédures classiques en essais privés ?

Pour une nouvelle monoplace, les premiers roulages sont généralement similaires, quelle que soit l’équipe

Pour une nouvelle monoplace, les premiers roulages sont généralement similaires, quelle que soit l’équipe.

Si chaque écurie dispose de sa méthode de travail, il y a certaines manières de fonctionner qui sont identiques pour tous. Ainsi, lors des essais hivernaux, les premières journées renferment un scénario relativement identique et bien rôdé, à condition que l’imprévu ne vienne pas perturber la bonne marche des opérations.

Sauf à de très rares exceptions, toutes les écuries de Formule 1 débutent une séance par le tour d’installation. Il est d’ailleurs fréquent d’avoir recours à plusieurs tours d’installation.

Après ce tour, la voiture rentre à son stand pour y être partiellement démontée et subir une inspection. Dans ce cas précis, les mécaniciens traquent la moindre fuite, la moindre surchauffe ou le moindre petit souci qui pourrait se présenter.

Une fois la voiture de nouveau prêt à prendre la piste, le pilote s’élance généralement pour un relais de trois à cinq tours. Les multiples capteurs supplémentaires dont est équipée la voiture pour les essais privés permettent de surveiller avec attention les températures, les pressions et les vibrations.

Ces premiers tours permettent également au pilote de se mettre à son aise dans le cockpit et de déterminer si des ajustements peuvent être apportés concernant sa position de conduite. Après cela, la position dans la voiture ne sera quasiment plus modifiée tout au long de la saison.

Lors des retours aux stands, la monoplace peut rester figée pendant au moins une minute, moteur en route. Cette procédure est exécutée pour vérifier qu’aucun élément de la carrosserie ne peut prendre feu lorsque la voiture est à l’arrêt. Un cas de figure rencontré grandeur nature lorsque les voitures se placent sur la grille de départ et attendent l’extinction des feux.

En fin de journée, des équipes peuvent choisir d’effectuer des simulations de carburant, dans le but d’en savoir plus quant à l’autonomie. Il s’agit de rouler jusqu’à ne plus avoir une goutte dans le réservoir, ce qui permettra à l’avenir de planifier de la manière la plus précise possible les quantités embarquées pour les qualifications et les courses.

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