Racing Point paie les pots cassés de "l'héritage" Force India
La première partie de saison de Racing Point n'est pas au niveau des attentes, mais les dirigeants de l'écurie estiment logique de subir un contrecoup après le rachat de Force India et les difficultés rencontrées en 2018.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
En difficulté depuis le début de la saison, Racing Point ne parvient quasiment plus à concrétiser les quelques opportunités de terminer dans les points qui s'offraient à elle jusqu'à présent. L'écurie reste sur une série de cinq Grands Prix durant laquelle elle n'a accroché que deux unités, grâce à la neuvième place de Lance Stroll au Canada. Malgré le changement de mains opéré il y a bientôt un an, l'équipe basée à Silverstone ne peut pas encore traduire en piste l'apport financier venu du nouveau propriétaire. Un développement agressif est programmé pour l'actuel RP19, mais Racing Point ne peut pas fuir la réalité et paie le retard pris en 2018 lorsque l'équipe s'appelait encore Force India et n'apportait que peu d'évolutions à sa monoplace.
"Le milieu de grille est incroyablement serré", rappelle Andrew Green, directeur technique de l'écurie. "Il suffit de quelques petites choses pour passer d'un bout à l'autre du peloton. La voiture avait des problèmes d'équilibre lorsque nous avons débuté la saison, et je pense vraiment que c'est un peu un héritage de là où nous avons terminé l'année dernière et où nous nous trouvions au niveau de l'entreprise. Nous avons de nombreux changements à venir pour les prochains Grands Prix et au-delà, après la trêve estivale également."
"L'avenir de l'équipe est brillant"
Green assure que Racing Point "fait des progrès" pour le court terme, mais en fera davantage à moyen et long terme grâce à tout ce qui se met en place depuis que Lawrence Stroll et un groupe d'investisseurs ont pris possession de la structure. "Nous devons progresser davantage que nos concurrents, ce qui est dur à faire", souligne-t-il. "C'est très dur. Nous avons beaucoup de travail, mais l'ambiance dans l'équipe est incroyablement saine. L'avenir de l'équipe est brillant. Nous avons un long chemin à parcourir, que nous n'avons jamais été capable de faire auparavant. Alors le fait que nous soyons un peu dans le pétrin en ce moment n'est pas une distraction pour ce que nous envisageons à l'avenir."
L'an passé encore, l'ex-écurie Force India était considérée comme la quatrième force du plateau sur le plan de la performance, mais la hiérarchie a évolué ces derniers mois. Pour Sergio Pérez, qui a fait le pari de rester dans l'équipe en estimant qu'il s'agissait d'un meilleur choix que de retourner chez McLaren, la situation actuelle est forcément "très frustrante", et le fait de "rentrer à la maison sans marquer de point fait très mal". Mais dans l'analyse, le Mexicain estime lui aussi que l'héritage d'une saison 2018 compliquée sur le plan extra-sportif explique les difficultés actuelles : "Dans un sens oui, car aujourd'hui toutes les équipes sont fortes en milieu de grille. Il n'y a plus de mauvaise équipe, ou d'équipe qui est très loin".
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