Räikkönen ne voulait "pas faire le forcing"

Nul ne sait encore si Kimi Räikkönen sera toujours chez Ferrari l'année prochaine, mais le Finlandais a montré à Budapest qu'il avait la notion d'équipe bien à l'esprit.

Le poleman Sebastian Vettel, Ferrari, le second Kimi Raikkonen, Ferrari

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari, le deuxième, Kimi Raikkonen, Ferrari, le troisième, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 avec Jock Clear, ingénieur en chef de Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H au départ
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H,
La voiture de Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H dans le Parc Fermé
Kimi Raikkonen, Ferrari et Sebastian Vettel, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H au départ
Le poleman Sebastian Vettel, Ferrari, le second Kimi Raikkonen, Ferrari
Les voitures de Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, et Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70-H devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF70-H au départ

Les doublés Ferrari en 2017 ont décidément de quoi avoir un goût particulier pour Kimi Räikkönen. Après la stratégie de la Scuderia à Monaco qui lui avait coûté une probable victoire, le Champion du monde 2007 s'est clairement mué en fidèle lieutenant ce dimanche à Budapest. Certes, le Finlandais semblait en mesure de s'imposer et n'a pas manqué de signifier à son équipe qu'il serait bien resté en piste plus longtemps avant son premier arrêt, ce qui lui aurait peut-être permis de repartir devant son coéquipier. 

Vettel en proie à des soucis de direction, Räikkönen ne l'a pas ostensiblement attaqué alors qu'il était clairement plus rapide. L'Allemand renforce ainsi sa première place au championnat avant la trêve estivale et a pu se sentir plus que protégé par son coéquipier. 

"Il y a beaucoup de soutien [des Finlandais en Hongrie], malheureusement je ne suis pas parvenu à gagner, mais nous avons signé le doublé", lâche Räikkönen avec son flegme légendaire. "J'avais une excellente voiture aujourd'hui. J'ai pris un bon départ mais je ne voulais pas faire le forcing. Après, j'ai suivi pendant 70 tours. Ce n'est pas idéal car je veux gagner, mais c'est génial pour l'équipe."

Sur le tourniquet hongrois, les opportunités de dépassement ne sont pas légion, et suivre un autre pilote avec les nouvelles F1 2017 n'a rien de simple. 

"Il faut que l'autre pilote fasse une grosse erreur ou ait un problème, ce n'est pas facile [de dépasser]", rappelle Räikkönen. "Ils sont quand même contents, c'est le principal."

"Je ne pense pas avoir dit "Laissez-moi passer", j'ai dit que j'étais plus rapide", détaille Iceman au micro de Sky Sports. "Je ne voulais pas me retrouver dans une situation où je perdrais la deuxième place pour une mauvaise raison. J'étais beaucoup plus rapide, mais c'est un circuit où c'est difficile de dépasser. Sans l'erreur d'hier, cela aurait été une tout autre histoire."

"J'étais vraiment surpris de voir à quel point ça m'affectait peu, et j'étais proche. Ma voiture avait un très bon équilibre aujourd'hui, je n'avais aucune surchauffe. Le principal, c'est que nous ayons signé le doublé pour l'équipe."

"Il [Vettel] est allé aussi vite que possible, et je voulais assurer le doublé. Tout s'est bien déroulé au final et j'étais très content du déroulement des événements, même si je serais évidemment plus heureux si j'avais gagné."

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