Räikkönen peine à mettre ses pneus en température
Quatrième des qualifications du Grand Prix d'Australie à près de quatre dixièmes de son coéquipier Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen est quelque peu déçu de sa performance du jour.
Photo de: XPB Images
En dehors d'une Q1 peu représentative, Kimi Räikkönen n'est jamais vraiment parvenu à rivaliser, selon lui à cause de températures trop basses. Il faisait en effet seulement 17°C dans l'air à Melbourne, avec 25°C sur la piste.
"C'est clair qu'il y a une différence", regrette le Finlandais. "J'ai eu du mal à mettre mes pneus en température même si c'était mieux avec le dernier train. Ça se joue entre Mercedes et nous, c'est clair que leurs pilotes seront devant mais quel weekend étrange ! Pour nous, ce sera mieux d'avoir des conditions légèrement plus chaudes pour faire fonctionner les pneus."
Ferrari a préféré faire l'impasse sur les cinq dernières minutes de la Q3 pour économiser un train de pneus supertendres pour la course. Il est vrai que les deux Mercedes W07 Hybrid paraissaient hors d'atteinte.
"Nous avions un train de pneus neufs à la fin mais nous avons décidé de le garder pour la course de demain, c'est la décision qu'il fallait prendre et nous verrons si cela porte ses fruits demain", commente Räikkönen. "Nous avions des pneus, mais je ne pense pas que cela aurait changé grand-chose, cela aurait été entre nous deux. Ces qualifications n'ont pas été idéales mais ce n'était pas si mal."
Trop tôt pour définir une hiérarchie
Cela dit, le Champion du monde 2007 estime que la hiérarchie ne s'est pas encore dessinée de façon définitive : "La voiture a l'air très bonne, donc je pense que c'est trop tôt. Les conditions devraient être un peu plus normales lors de la prochaine manche et je pense que nous verrons ce qu'il en est vraiment. Ils sont rapides, certes, mais je ne pense pas qu'il faille s'inquiéter."
Concernant le nouveau format de qualifications, critiqué de toute part, Räikkönen est égal à lui-même avec un point de vue très nonchalant. "C'est comme ça, c'est la règle. Qu'on l'aime ou pas ne fait pas vraiment de différence, c'est comme ça et il faut travailler avec", conclut le pilote Ferrari.
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