Red Bull a chaussé les bottes de sept lieues
Daniel Ricciardo sur le podium du Grand Prix d'Australie avant sa disqualification, Sebastian Vettel qui en fait de même en Malaisie pour un résultat qui, cette fois, devrait être entériné : qui aurait pu imaginer un tel début de saison pour Red Bull après les déboires connus par l'équipe lors des essais hivernaux ?En effet, le mois dernier, les hommes de Christian Horner peinaient à aligner les tours avec une RB10 en manque crucial de fiabilité, et imaginer la nouvelle création d'Adrian Newey parcourir les 300 kilomètres d'un Grand Prix sans faillir relevait plus du fantasme que du pronostic
Daniel Ricciardo sur le podium du Grand Prix d'Australie avant sa disqualification, Sebastian Vettel qui en fait de même en Malaisie pour un résultat qui, cette fois, devrait être entériné : qui aurait pu imaginer un tel début de saison pour Red Bull après les déboires connus par l'équipe lors des essais hivernaux ?
En effet, le mois dernier, les hommes de Christian Horner peinaient à aligner les tours avec une RB10 en manque crucial de fiabilité, et imaginer la nouvelle création d'Adrian Newey parcourir les 300 kilomètres d'un Grand Prix sans faillir relevait plus du fantasme que du pronostic.
Pourtant, à force de travail acharné à Milton Keynes, Red Bull est parvenu à renverser la vapeur, et remonte sur Mercedes à grandes enjambées, bien que le constructeur allemand dispose encore d'une bonne marge de sécurité. Pour Sebastian Vettel, c'est une grande réussite de la part de Red Bull, même si le quadruple Champion du Monde souligne que le plus dur reste à faire.
"C'est très positif ce que nous avons fait, c'est un travail énorme de la part de l'équipe et un travail énorme de la part de Renault : les deux travaillent d'arrache-pied, mais le chemin est encore long", commente Vettel au micro de Sky Sports F1. "Nous pouvons voir que les autres, surtout ceux-là [Mercedes] sont devant, un petit peu plus rapides que nous, et en ont toujours assez sous le coude pour nous contrer, donc c'est à nous de remonter le plus vite possible, mais il est clair que ce n'est pas facile quand on est en difficulté dès le début. Cela dit, en ce moment, on dirait que l'on progresse plus vite qu'eux ; espérons que cela continue ainsi".
"Il y a un mois et demi, nous étions loin de pouvoir faire dix tours d'affilée", rappelle le pilote allemand, "et aujourd'hui, nous avons fini l'une des courses les plus critiques de l'année en termes de température et de contraintes pour la voiture, donc nous sommes très heureux de ce côté-là. L'équipe a fait du très bon travail et mérite complètement d'être là où elle est désormais. Nous sommes une équipe solide et on peut le voir au rythme et aux résultats que nous avons eus lors des deux premiers Grands Prix, donc de mon point de vue, c'est une question de temps".
Red Bull a toutefois intérêt à ne pas perdre trop de temps : Sebastian Vettel accuse un retard de 28 points sur Nico Rosberg, leader du championnat du monde, tandis que l'équipe autrichienne compte déjà 53 unités de moins que sa rivale Mercedes.
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