Red Bull déplore l'absence de "boost" moteur en Q3

Directeur de Red Bull Racing, Christian Horner regrette l'absence de "bouton magique" avec l'unité de puissance Renault, qui a coûté cher en qualifications à Monaco face à Ferrari et Mercedes.

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13

Sutton Motorsport Images

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing et Sebastian Vettel, Ferrari
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13

Daniel Ricciardo est parvenu à décrocher la troisième place du podium à Monaco, qui lui a redonné le sourire après un samedi frustrant. Car avant cela, en qualifications, l'Australien a déploré une erreur de timing de la part de son équipe, qui l'a envoyé dans le trafic au moment de son tour rapide en Q3. Néanmoins, sur un circuit où Red Bull espérait briller davantage, l'absence de "boost" moteur dans la dernière partie des qualifications a été le véritable handicap selon Christian Horner, qui évoque cette option dont disposent Ferrari et Mercedes, et que certains qualifient de "bouton magique".

"Je ne crois pas qu'il [Ricciardo] aurait été à la lutte pour la pole", assure le directeur de l'équipe autrichienne. "Je pense que la deuxième ligne était le maximum. Je pense que nous aurions peut-être pu battre Bottas en qualifications, mais je ne crois pas que la pole était atteignable. Nous voyons qu'il y a une sorte de boost supplémentaire pour ces gars-là en Q3. Nous sommes excellents en Q1 et en Q2, mais en Q3, nous savons qu'il y a toujours un petit peu plus à venir de la part de Mercedes et Ferrari."

Interrogé sur le niveau d'équité entre Ferrari et Mercedes avec ce supplément de puissance, Horner ajoute : "Mercedes est toujours légèrement devant, mais l'effet sur ce type de circuit est bien sûr moindre."

S'il estime donc que Ricciardo n'aurait de toute façon pas pu jouer la pole position, Horner admet que le trafic qui l'a empêché de préparer convenablement son train de pneus lui a coûté cher, le reléguant en cinquième position sur la grille de départ. Le Britannique défend toutefois son équipe, le contexte monégasque étant particulièrement difficile à gérer pour les stratèges.

"Je crois que le problème, une fois encore, est que l'on ne peut pas contrôler ce que les autres font en piste, et ça devient aussi compliqué quand d'autres pilotes préparent leur tour plutôt que de faire un chrono", plaide-t-il. "Il a une nouvelle fois été un peu malheureux avec ça dans son tour de préparation, qui a été un peu compromis par ce qui se passait avec la McLaren."

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