Red Bull pense être "un petit peu devant" Ferrari à Barcelone

Les essais hivernaux rendent comme toujours un verdict difficile à lire, et chacun se demande ce qu'il adviendra de la hiérarchie entre les trois top teams cette année. Y a-t-il un début de réponse ?

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14

Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Arrêt au stand pour Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 avec des capteurs aéro
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
James Allison, directeur technique de Mercedes AMG F1
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09

S'il est autant difficile que prématuré de tirer des conclusions sur la hiérarchie du plateau F1 alors que les essais hivernaux touchent à leur fin, il semble toutefois vraisemblable que les trois écuries de pointe de l'an passé figurent toujours dans le tiercé de tête cette saison. Reste à savoir dans quel ordre, et plus particulièrement si Red Bull Racing sera en mesure de venir donner du fil à retordre aux deux mastodontes attendus au tournant que sont Mercedes et Ferrari.

Consultant spécial de Red Bull, Helmut Marko estime que la motorisation Renault reste aujourd'hui le point faible de l'écurie autrichienne, mais il ne tire pas un trait si hâtivement sur les ambitions qui pourraient se dessiner. RBR en capacité de jouer le titre mondial ? "Du point de vue châssis, je dirais oui", lance Marko à Sky Sports. "Mais en qualifications, Mercedes arrive toujours avec un moteur qui trouve deux ou trois dixièmes supplémentaires."

"Si l'on compare notre voiture à celle de l'année dernière, elle est beaucoup plus sophistiquée, et jusqu'à présent tout fonctionne comme prévu. J'espère que nous pourrons rivaliser avec eux. L'année dernière, nous avons gagné une course par nous-mêmes [avec Max Verstappen en Malaisie]. Il n'y a pas eu de problème chez Mercedes lorsque nous avons battu Hamilton. Ce que nous avons vu, c'est que leurs pneus arrière surchauffaient. Ça dépend du package global, et nous avons encore des choses qui arrivent, donc nous sommes optimistes."

Helmut Marko s'avance sur un point, en supposant qu'à l'heure actuelle, et uniquement dans les circonstances de Barcelone telles qu'on les connaît cette semaine, Red Bull Racing est au moins au niveau de la Scuderia Ferrari, si ce n'est une courte tête devant. "Nous ne savons pas quelle charge de carburant ils ont, mais au niveau du package d'ensemble, et disons sur ce circuit, il semble que nous soyons un petit peu devant", assure l'Autrichien, ne s'attardant pas sur le chrono record réalisé par Sebastian Vettel jeudi en pneus hypertendres.

Mercedes s'attend à combattre Red Bull

Dans les rangs de Mercedes, on s'est jusqu'ici fait plutôt discret sur le plan du chronomètre, mais Lewis Hamilton a rappelé lui-même, à juste titre, que la lecture brute de la feuille des temps au soir de chaque journée n'avait pas grand intérêt. En revanche, l'analyse des données sur les relais et en fonction des conditions est plus évocatrice, comme le souligne le directeur technique de la firme à l'Étoile, James Allison.

"Je crois qu'il y a trois équipes rapides, et il ne fait aucun doute que Red Bull fera partie des gens contre qui nous allons nous battre cette année", prévient le Britannique au micro de Sky Sports. "Il n'y a clairement aucun doute là-dessus. Au fur et à mesure des essais hivernaux, on obtient une meilleure idée de la manière dont les choses s'établissent. Il y a encore du flou, donc il n'est pas encore possible de dire si nous serons devant eux ou s'ils seront devant nous, mais on peut dire que c'est serré."

"Je ne sais pas quels sont leurs plans au niveau du moteur, mais vu ce qu'ils ont apporté ici, je dirais qu'ils ont encore des choses à faire sur le châssis avant Melbourne. Mais personne ne bluffe vraiment. Il n'y a pas d'intérêt à le faire. On est ici pour faire des essais, et on ne fait des tests valables que si l'on cherche à savoir ce que la voiture peut faire. Ce que l'on peut faire pour changer le rythme pur, c'est avoir plus ou moins de carburant dans la voiture, ou faire tourner le moteur plus ou moins fort en fonction du test précis que l'on est en train de mener." 

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