Red Bull domine en rythme de course

C’est McLaren qui détient la palme de la vitesse pure en cumulant les données des temps qualificatifs des deux premiers Grand Prix de la saison.

En additionnant les chronos des deux pilotes de chaque team sur les deux séances de Melbourne et Sepang, on réalise que Mercedes et Lotus évoluent ensemble à deux dixièmes au tour de McLaren sur un tour, devant Red Bull (+0,410s).

Loin derrière, à près d’une seconde, Williams (+0,945s) devance un groupe serré mené par Ferrari (+1,189s), devant Sauber, Force India et Toro Rosso (respectivement à moins de 150 millièmes de la Scuderia). Fermant la marche avec un retard moyen de 6,418s par monoplace, HRT est le mauvais élève du plateau et évolue 1,8s au tour moins vite que Marussia.

Mais le plus intéressant est de constater comment sont exploitées les monoplaces en course ; une nouvelle hiérarchie apparaît dès lors au terme des deux premières courses de la saison.

Sur la base des tours les plus rapides réalisés par les pilotes de chaque team, c’est ainsi Red Bull qui affiche contre toutes les apparences le meilleur rythme en ce début de saison !

L’exploitation des pneumatiques y est pour beaucoup. McLaren évolue juste derrière, à 0,140s, et Williams constitue une surprise de taille avec un retard moyen de 0,750s, devant Lotus, Sauber, Ferrari et Toro Rosso, se tenant dans un mouchoir (entre 0,8 et 0,9s).

Certes, il convient de prendre ces chiffres avec délicatesse, la Lotus de Grosjean, par exemple, n’ayant jamais aligné plus de quelques boucles, et n’ayant signé aucun temps en course avec un réservoir allégé. La performance de Williams est de son côté magnifiée par le fait que plusieurs autres teams n’ont pu compter que sur une seule machine pour enregistrer des statistiques exactes.

Mais la comparaison a le mérite de montrer le gros problème rencontré par Mercedes, qui évolue à près de 1,2s au tour de Red Bull en course, en dépit de la seconde meilleure performance en qualifications…